Introduction

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Ce blog est un récit romancé. Pour le suivre, il faut entamer la lecture par l'article le plus ancien.


Sans doute, beaucoup de tous les écarts que tu vas voir peints te déplairont, on le sait, mais il s’en trouvera quelques-uns qui t’échaufferont au point de te couter du foutre, et voila tout ce qu’il nous faut. Si nous n’avions pas tout dit, tout analysé, comment voudrais-tu que nous eussions pu deviner ce qui te convient ? C’est à toi à la prendre et à laisser le reste ; un autre en fera autant ; et petit à petit tout aura trouvé sa place.

Sade

 

 

Malheur, cent fois malheur à la créature infortunée qui, dans un pareil abandon, se trouvait à la merci d’un scélérat sans loi et sans religion, que le crime amusait, et qui n’avait plus là d’autre intérêt que ses passions et d’autres mesures à garder que les lois impérieuses de ses perfides voluptés.

Sade

Jeudi 28 janvier 4 28 /01 /Jan 19:36

Un soir nous rencontrâmes mecdomitbm, un spécialiste du bondage sous toutes ses formes, disait-il. Un gars de trente cinq ans avec beaucoup d’expérience. De devant son immeuble on l’appella comme convenu pour qu’il nous donne le code d’entrée. On monta les trois étages d’un escalier étroit et sombre, il nous attendait derrière une porte entrouverte. J’eus du mal à croire à ses trente cinq ans, son doigt aurait-il ripé sur le clavier au moment de taper le chiffre des dizaines ? Qu’importe, je m’y attendais, je savais que c’était habituel sur internet que de mentir sur son âge. Il était nu, seulement habillé d’un harnais de cuir faisant office de cockring au niveau de son sexe et en le voyant j’eus plus de mal encore à comprendre comment son doigt avait pu taper par erreur la touche T si éloigné du I comme du B lors de la création de son pseudo. Peut être que son pseudo se divisait en : mec, domit et bm, mais même ainsi ça semblait prétentieux. Mais qu’importe encore, ce n’est pas la taille qui compte mais la façon dont on s’en sert.

Nous entrâmes et il sortit son matériel qui se résumait en quelques cordages dépareillés bien insuffisants pour ligoter convenablement quelqu’un. Je me prêtai au jeu malgré tout et je me laissai attacher. Une bonne surprise m’attendait à ce stade, il sortit d’une poignée de pinces à linge qu’il disposât sur mon corps et mon sexe. Tout ceci restait tout de même bien décevant. Alexandre évoqua les bougies et notre mecfantasmeurpm (pour petitement membré) se réveilla et se souvint qu’il en avait quelques unes qui devaient trainer dans un quelconque tiroir.

Je racontai quelques jours plus tard mon aventure à RV84, il me répondit qu’il risquait d’être aussi décevant et que si jamais on venait à se rencontrer un jour il faudrait que je sois indulgent avec lui. Je le rassurai de l’être et qu’il sera sans aucun doute bien plus stimulant que celui que je venais de rencontrer, lui au moins est mignon et pas prétentieux. Il accueillit avec enthousiasme mon conseil d’acheter plusieurs mètres de cordes et d’apprendre à faire des nœuds sur les sites spécialisés du web. Quelques jours plus tard il me dit qu’il s’était exécuté et qu’il maitrisait désormais plusieurs nœuds intéressants et faciles à réaliser. Il me demanda ce qu’il pourrait acquérir d’autre et on se mit d’accord pour acheter chacun à notre tour quelques ustensiles utiles à notre passion. Petit à petit ma confiance en lui augmentait mais lui n’était pas pressé pour passer à l’acte, il lui restait une certaine appréhension. Nous décidâmes de rester en contact sur internet et de laisser faire les choses. Il était enchanté par ma patience et m’en remercia beaucoup.


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Mercredi 27 janvier 3 27 /01 /Jan 19:56

Nous discutâmes longuement RV84 et moi. Notre conversation était encourageante ; il paraissait sincère et sympathique. Il venait de finir ses études de commerce à Paris et était encore à la recherche d’un premier emploi. Il était pédé depuis sa tendre enfance, ses parents étaient au courant depuis qu’il leur avait dévoilé à l’âge de quinze ans et n’avaient pas fait de scandale particulier. Il était bien accepté dans sa famille et tout ce passait pour le mieux avec ses frères et sœurs. Il n’avait jamais rien pratiqué de « hard » mais il était de plus en plus attiré par ce coté de la sexualité. Il voulait commencer progressivement et en douceur avec un esclave qui se soumettrait à lui mais il se disait ne pas être encore totalement prêt. Nous échangeâmes nos photos. Il était réellement très mignon, avec ses yeux bleus coquins, ses cheveux blonds et son sourire d’ange. J’avais du mal à l’imaginer dans le rôle du maitre tant il semblait doux mais je savais bien que les apparences sont souvent trompeuses. Nous avons aussi parlé de notre vie privée. Il savait que j’avais Alexandre que j’aimais au delà de tout et que tout ce que nous pourrions faire ne le serait qu’avec son consentement. Lui était « célibataire ». Il savait aussi qu’Alexandre n’était pas hostile à participer à une éventuelle rencontre dans le rôle de l’esclave, comme moi. Deux esclaves d’un coup ça paraissait beaucoup à RV84 pour une première expérience. Nous en restâmes là et nous dialoguâmes régulièrement sur internet par la suite. Il n’avait malheureusement pas de webcam ce qui nous aurait permis de nous voir bouger et agir mais peu importe, les conversations que j’avais avec lui étaient très agréables et un début d’amitié commençait à naitre entre nous.

Entre temps la vie suivait son cours. Alexandre était retourné à la fac et je l’avais imité sans grande conviction. Les cours que je suivais ne me passionnaient guère et je me demandais chaque jour pourquoi j’y retournais et combien de temps j’allais tenir mais il fallait bien que je m’occupe et que je pense à l’avenir. Peut être que l’année suivante je devrai chercher une branche qui me plut plus.

Sexuellement, entre Alexandre et moi, ça ne se passait pas si bien que ça. Petit à petit je sentais venir le besoin d’une petite séance spéciale. Mon érection était de plus en plus difficile à venir, il me fallait convoquer tous mes fantasmes pour y parvenir. Ce qui faisait que je donnais mes fesses à Alexandre plus souvent qu’à son tour. RV84 n’étant pas encore disposé à passer à l’acte, je pris d’autres contacts pour me satisfaire. Dans un souci de sécurité bien naturel, Alexandre insista pour m’accompagner et m’attendre afin de me secourir si c’était nécessaire.


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Lundi 25 janvier 1 25 /01 /Jan 20:49

RV84 : Salut

Moi : Salut

RV84 : ça va ?

Moi : ouais et toi ?

RV84 : bien merci

Moi : 84 c ton age ?

RV84 : lol non c l’année de ma naissance

Moi : ça te fait bcp plus jeune

RV84 : lol oui

Moi : tu ch koi ?

RV84 : dial, faire connaissance, etc. et toi ?

Moi : un peu pareil

RV84 : cool. tu fais koi dans la vie ?

Moi : suis étudiant et toi ?

RV84 : je bosse dans un boutique de fringues

Moi : t’as un copain ?

RV84 : non, toi ?

Moi : oui

RV84 : t’es fidèle ?

Moi : lol, je croyais que tu ch dial

RV84 : lol dial et etc.

Moi : lol, ect. ça veut dire baiser ?

RV84 : lol, pas obligé

Moi : ok, on est open coté sex

RV84 : cool

Moi : lol ;-)

RV84 : lol t’m quoi ?

Moi : dans kel domaine ?

RV84 : devine lol

Moi : lol, j’aime etre soumis

RV84 : cool, c ton mec le domi ?

Moi : non il est trop doux, il aime pas me faire mal

RV84 : t maso aussi ?

Moi : lol oui

RV84 : et puis ?

Moi : t bien curieux

RV84 : lol oui

Moi : toi t’m koi ?

RV84 : je suis plutot domi mais j’ai jamais pratiqué

Moi : peut être que je serai ton premier

RV84 : mmmmmm

Moi : lol


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Dimanche 24 janvier 7 24 /01 /Jan 18:41

« bn bzr ch bn lp pr lui DfonC Q é gl v ttbm dc ti » Il me fallait parfois cinq minutes avant d’abandonner ma tentative pour déchiffrer une annonce. Que certains se cassent la tête pour écrire en condensé quand il s’agit d’envoyer un message dont le nombre de caractères est limité, je pouvais le comprendre, encore faudrait-il qu’ils s’assurent que leur message puisse être compréhensible. Mais lorsqu’on pouvait mettre autant de caractères que nécessaire et que par paresse ou par bêtise on pondait un baragouin impénétrable, je trouvais ça aberrant.

- lut

- salut

- ça va ?

- oui et toi ?

- aussi merci. Tu ch koi ?

- dial pour commencer

- ok. Tu vx causer de koi ?

- t’aime koi ?

- dans kel domaine ?

- sex

- tout et toi ?

Quand on me répondait tout c’est qu’en général on n’aimait pas tout.

- j’m être soumis

- soumis comment ?

- attaché, torturé, bailloné.

- j’aime pas dsl. Bye


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Vendredi 22 janvier 5 22 /01 /Jan 21:48

Nous parlâmes beaucoup Alexandre et moi sur ce qui m’était arrivé et sur son expérience récente. J’avais désormais besoin de ça pour alimenter ma libido et j’étais conscient qu’il me faudrait des séances régulièrement pour relancer la machine. Alexandre s’était avoué incapable de me les donner ; jamais il ne pourrait me faire le moindre mal. De son coté, bien qu’il ait aimé la session avec David et Stéphane, il n’en ressentait pas pour autant le besoin de la renouveler sans qu’il n’exclue de le faire un jour.

Je commençai à surfer sur les sites de rencontre hard du net et à entamer des conversations sans aller jusqu’à rencontrer mes contacts. Je compris vite que certains n’étaient là que pour fantasmer. Les autres me faisaient encore un peu peur et mon besoin n’en était pas encore au point qu’il me faille faire une séance. Peut être même que je n’aurai jamais besoin de rencontrer quelque inconnu, ce qui me ferait rejoindre alors le club des « fantasmeurs » qui ne passent jamais à l’acte.

Alexandre était, comme à son habitude, parfait de compréhension. Sans m’encourager à sauter le pas il ne me faisait pas la morale. Quelle morale d’ailleurs ? Celle qui consiste à vivre malheureux une vie ici bas dans l’espoir d’aller au paradis tout en se persuadant qu’on n’est pas malheureux mais qu’au contraire on est bienheureux (simplet serait plus approprié) ? S’il ne pouvait me donner ce dont j’avais besoin il ne voyait aucun mal à ce que j’aille le chercher où je le trouverai. J’avais sa bénédiction. Il me recommanda uniquement d’être prudent et je lui promis que je le serai.

- Slt

- Salut.

- moi TBM 16cm ch bon Q.

- Bonne chance.

Certains allaient vraiment droit au but sur ce genre de sites. Très bien monté de seize centimètres ? Certains n’avaient peur de rien non plus. Untel se décrivait JH (jeune homme) mais l’âge qu’il affichait sur son profil dépassait les cinquante. Un autre n’avait aucun « taboo » (ça faisait « chébran » de remplacer « ou » par « oo », mais peut être que certains ne savaient vraiment pas comment ça s’écrit) mais ne faisait ni ci, ni ça, n’aimait ceci pas plus que cela.


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Jeudi 21 janvier 4 21 /01 /Jan 20:43

Les autres pièces étaient à l’avenant, certains meubles étant d’une beauté rare, d’autre d’une laideur tout aussi rare. Mais peu importe, nous étions, Alexandre et moi, chez nous. J’avais demandé à Monsieur Claude que le titre de propriété portât les noms d’Alexandre et de moi. Il me l’avait fortement déconseillé mais j’avais tenu bon.

Notre aménagement ne prit pas beaucoup de temps étant donné le peu de choses que nous possédions. Nous lâchâmes notre chambre de bonne au grand désespoir de mon ancien employeur qui venait régulièrement y vider le pot de chambre.

- Nous ferez-vous encore le plaisir de venir faire le ménage de temps en temps ? me demandèrent-ils.

- Le plaisir sera pour moi. Alex, tu voudras m’accompagner ?

- Peut être, répondit-il.

- Nous n’avons jamais eu de si bon locataire que vous.

Alexandre allait reprendre la fac. Quand à moi, il allait bien falloir que je m’occupe. Nous étions à l’abri du besoin pour un bon moment mais ça ne durerait pas éternellement. Je n’avais plus le cœur de reprendre mes anciennes activités, sauf si elles promettaient d’être du même acabit que la dernière, sans l’assassinat et la déconvenue finale toutefois. Les clients de Monsieur Claude étaient plutôt des hommes d’affaire fortement autoritaires et dominateurs dans leur travail de tous les jours et qui compensaient cela en désirant être dominés. Il y en avait bien deux ou trois qui cherchaient un esclave sexuel et qui avaient la confiance de Monsieur Claude ; il me loua à eux régulièrement.


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Mercredi 20 janvier 3 20 /01 /Jan 20:53

Pendant notre long séjour dans les iles Monsieur Claude s’était occupé de mes affaires avec un succès inespéré. Les hommes présents lors du meurtre et de la tentative d’assassinat dont j’avais été victime étaient des hommes riches, influents, bien en vue et qui ne pouvaient se permettre un scandale de mœurs et encore moins avec un homicide. Ils rechignèrent longtemps puis ils s’allongèrent. Par rapport à leur fortune ce qu’ils allongèrent est bien peu, quelques repas chez Maxim’s en moins suffiraient à en compenser les pertes. Mais pour moi, ça représentait beaucoup, surtout en cumulant la contribution de chacun.

Monsieur Claude me montra donc le résultat de ses négociations qui, pour ne pas être suspectées par le fisc, se présentaient sous la forme d’une clé : et d’un joli papier portant le titre de propriété. Un notaire faisant partie des impliqués avait réalisé la transaction avec l’argent collecté. Le reste était déposé sur un compte en Suisse.

Comme un jeune marié, j’étais sur le seuil de notre nouvelle propriété avec Alexandre à mes cotés. Comme je l'avais vu faire dans les films américains, je pris Alexandre dans mes bras pour franchir le seuil en faisant attention à ne pas lui cogner la tête aux montants de la porte, c’était un film romantique et non comique. Je découvrais un magnifique appartement de quatre-vingt mètres carrés dans un superbe bâtiment ancien rue des Francs Bourgeois. Moi qui était clochard il y avait peu me voila bourgeois dans un des plus beau quartiers de Paris.

La contribution de ces messieurs avait même permis de meubler intégralement l’appartement. La décoration n’était pas vraiment à notre gout. Je connaissais déjà les goûts « grand-mère » de Monsieur Claude, ils étaient sublimés ici. Peu importe ! La déco, ça se change.

Le sol de l’appartement était un magnifique parquet de chêne ancien et massif en point de Hongrie. L’entrée donnait sur un couloir qui desservait les deux chambres, la cuisine, la salle de bain et le grand salon. Au milieu du salon trônait un canapé et deux fauteuils à fleurs et à franges du plus mauvais gout mais qui devaient valoir une fortune. La table basse en teck était superbe quand à elle, tout comme la commode et la télé à écran plan d’une taille impressionnante accrochée à un mur. Les tentures aux fenêtres allaient être changées en priorité pour préserver ma santé mentale.


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Mardi 19 janvier 2 19 /01 /Jan 22:30

Le bâillon d’Alexandre retiré, celui-ci continua à râler, l’orgasme l’avait épuisé, anéanti. Il mit plus d’une minute pour émerger. Stéphane et David s’affairaient pour le détacher et l’allongèrent, amorphe, sur la couche. Sa respiration se calmait petit à petit. Il n’avait pas encore dit un mot. Il reprenait ses esprits.

- On va s’occuper de l’autre maintenant ? Demanda Stéphane.

L’autre c’était moi. Je bandais déjà en prévision de ce que je pensais subir. Mais je ne subis rien, pas ce soir du moins. Ils me détachèrent et je rejoignis Alexandre sur le lit pour le câliner et m’inquiéter de son état. Il allait bien.

Avant de nous coucher David, Stéphane et moi baisâmes de la façon la plus classique qui soit. Alexandre, qui n’avait plus de forces, nous contempla assis par terre dans un coin. Puis nous nous couchâmes tous les quatre serrés dans le lit détrempé par les flots d’Alexandre pour une nuit de sommeil réparateur rempli des rêves les plus fous.


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Lundi 18 janvier 1 18 /01 /Jan 20:21

Stéphane fut déconcerté. Il suspendit sont prochain coup et scruta David dans les yeux. Il savait que les coups qu’ils portaient étaient suffisamment forts, bien trop forts même pour beaucoup d’individus, et qu’Alexandre ne faisait pas semblant d'avoir mal. Pendant ce court répit, je distinguais clairement les mots étouffés « stop » et « assez » entre les pleurnichements d’Alexandre.

- Tu veux qu’on y aille plus fort ? Demanda David à Alexandre.

Le « non » était clairement compréhensible, suivi d’un « assez ».

- J’ai pas compris.

- Fallait pas nous traiter de fillettes, dit David. Puis, il demande à Stéphane, plus fort ?

- Oui répondit-il.

- Nooooooooooooooooooon ! Entendis-je sous le bâillon.

De là où je me trouvais je ne pouvais ignorer qu’Alexandre bandait comme un taureau. Les coups et la douleur n’avaient pas fait régresser l’érection d’un poil, et elle ne disparaitrait plus maintenant que David lui avait saisi la bite et le masturbait tout en cognant de plus en plus fort et impitoyablement sur les couilles offertes à son sadisme.

Les cris se transformaient insensiblement, désormais je ne reconnaissais plus la souffrance mais l’approche de l’orgasme dévastateur qui se préparait. Ils étaient plus discrets, comme le calme avant la tempête, comme l’œil du cyclone. Un moment d’apnée et de tétanie pendant lequel le seul bruit que l’on entendait était le battement régulier des semelles sur les couilles, alors que la pression montait et que la soupape de sécurité allait lâcher, et … elle lâcha.

Le cri fut gigantesque, le bâillon ne suffit pas pour l’étouffer. Alexandre bondit dans tous les sens, secoué par un orgasme titanesque qui dura et dura encore comme s’il ne devait jamais finir. Je vis des flots de sperme se déverser sur le matelas et je pensai bizarrement qu’on allait être trempés pour dormit tout à l’heure. David avait lâché sa chaussure et poursuivit la traite du pis d’Alexandre jusqu'à en extraire tout le lait. Stéphane continua à taper quelques coups pour accompagner la jouissance folle d’Alexandre. Puis tout se calma dans un long râle.


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Samedi 16 janvier 6 16 /01 /Jan 23:43

Il est fou. Alexandre est fou, me dis-je. Il les provoque dangereusement. Je savais combien c’était douloureux et je voyais bien qu’ils retenaient leur coups jusqu’à présent, qu’ils ne faisaient que tapoter, et déjà tout montrait qu’ils étaient trop fort pour Alexandre puisque je l’avais clairement entendu demander d’arrêter malgré le bâillon qui brouillait les mots. Il jouait là à un jeu très dangereux.

- Je croyais avoir à faire à des experts… Quelle déception ! Des rigolos !

- Ok, dit David en lui remettant le bâillon. Tu l’auras voulu.

- Pff, je suis sûr que vous allez encore vous contenter de chatouilles, eut-il le temps de dire avant que le bâillon le réduise au silence.

David rassembla les deux couilles d’Alexandre dans la paume de sa main gauche, prit la chaussure de la main de Stéphane et donna deux coups du talon sur les fragiles bijoux qu’il avait en main. Stéphane se pencha et ramassa la deuxième chaussure par la pointe et, à son tour, frappa sur les couilles dans la main de David.

Les hurlements d’Alexandre, bien qu’étouffés, étaient forts et constants ; ses contorsions pour tenter de s’extraire à cette douloureuse situation vaines. David le tenait par les couilles au sens propre, et ça leur permettait de viser la cible et d’asséner tous les coups droit au but. La cadence était impitoyable, lorsque David soulevait la chaussure pour prendre de l’élan c’est celle de Stéphane qui s’abattait et inversement. Alexandre tenta d’échapper à ce supplice en basculant sur le coté mais les bourreaux avaient anticipé et le bloquèrent et les coups continuèrent. Il plia les genoux pour tenter de cacher ses vulnérables couilles entre ses jambes mais ils eurent vite fait de mettre sous son ventre et entre ses bras plusieurs coussins qui le maintenaient en l’air. Puis il tenta de tendre ses cuisses pour culbuter par-dessus tête et ils s’assirent sur ses jambes le clouant définitivement dans cette position atroce. Le piège s’était refermé sur Alexandre mais il l’avait voulu. Ses hurlements continus étaient désormais au seuil entre la douleur et la panique.

- Alors c’est ça que tu voulais ? Demanda Stéphane.

Mais Alexandre ne pouvait pas répondre. Il hurlait, on entendait clairement qu’il les implorait d’arrêter mais eux firent la sourde oreille.

- Je pense que ça le chatouille encore, dit David. Je crois qu’il faut y aller plus fort.


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Jeudi 14 janvier 4 14 /01 /Jan 22:19

- mmmm, mmmm, s’échappa de ma bouche quand je tentai de leur dire d’arrêter.

- Ben voila l’autre qui chante maintenant.

Et ça les fit rire tous les deux. Je ne rigolai pas. Jamais j’aurai du accepter cela, j’en étais mortifié. Stéphane qui n’avait pas lâché la chaussure caressa du talon la peau des bourses d’Alexandre puis il la leva pour prendre de l’élan. Mon « mmmm » ne l’arrêta pas, le talon s’abattit pour la troisième fois sur les couilles endolories d’Alexandre dont le hurlement étouffé et les gesticulations ne s’arrêtaient plus.

- On fait quoi ? Demanda Stéphane.

- Il a bien précisé qu’il voulait qu’on aille jusqu’au bout.

- Ouais, mais là je pense qu’il a changé d’avis. On lui demande ?

- Non ! Il a dit qu’il voulait pas qu’on lui retire le bâillon.

- Ok, on lui demande.

Stéphane détacha le bâillon et le retira de la bouche d’Alexandre. Celui-ci se fâcha

- J’avais dit de pas me retirer le bâillon.

- Ok, ok !

- Et puis arrêtes de tapoter comme une fillette.

Stéphane et David se regardèrent interloqués. Ils hésitèrent un instant.

- Je croyais que vous étiez sadiques mais en fait vous êtes de marioles.


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Mercredi 13 janvier 3 13 /01 /Jan 20:28

Complètement paniqué je me laissai faire. N’ayant qu’un seul bâillon ils m’enfoncèrent le slip sale de David dans la bouche et firent plusieurs tours de ma tête avec un ruban adhésif. Puis ils me font assoir sur une chaise devant la porte et ils m’y fixèrent les chevilles et les poignets avec le ruban. Stéphane remit le bâillon dans la bouche d’Alexandre et l’attacha dans sa nuque.

La séance commençait. Stéphane et David s’en donnaient à cœur joie, excités par les expressions de souffrance d’Alexandre. Mon ventre se noua et l’apitoiement m’assaillit à cette vue. Je voulais le protéger et je ne le pouvais pas. Je ne pouvais que gémir et tenter de pousser des cris étouffés mais ça ne servait à rien. J’avais le sentiment qu’ils allaient tuer mon Alexandre et s’il mourrait quelle serait ma raison de vivre ? Je me débâtis mais David, qui m’avait attaché, était un expert. Je ne pouvais me défaire de mes liens.

J’avais vue sur la croupe d’Alexandre, ses couilles serrées et tendues. Au delà je voyais se balancer les poids au bout des pinces qui mordaient cruellement ses tétons. Je ne voyais pas sa tête mais je connaissais sa souffrance par ces mouvements désordonnés lorsqu’il tentait d’éviter les coups.

Stéphane se saisit d’une chaussure par la pointe et tapa sur les couilles d’Alexandre avec le talon. Son cri, bien qu’étouffé par le bâillon, fut fort et ses mouvements convulsifs continuèrent un bon moment après le coup de talon démontrant, s’il le fallait encore, la souffrance qu’il endurait.

Quand enfin il se calma un autre coup s’abattit lui arrachant un nouveau cri. Puis, dans le moment de répit qui suit, on l’entendit tenter de parler. Les mots en était presque incompréhensibles mais je reconnais aisément « stop », « assez », « arrêter ».

David et Stéphane se regardèrent.

- Qu’est qu’il dit ?

- Chais pas, j’comprend rien !


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Lundi 11 janvier 1 11 /01 /Jan 20:09

- Bon, bon, ok ! On va se fixer un mot secret. Quand tu voudras qu’on arrête tu le diras.

- T’avais un mot secret toi ? me demanda Alexandre.

- Ben, heu ! Non.

- Alors moi non plus.

- Tu déconnes ! Je veux pas qu’ils te fassent ça ! Ça fait hyper mal.

Alexandre était curieux mais têtu aussi. Il ne lâcha pas et en peu de temps il se retrouva attaché comme une dinde, le cul en l’air, tout comme je l’avais été quelques jours plus tôt. Je dis à David et Stéphane d’y aller mollo. Alexandre se mit à grogner sous son bâillon et ses mouvements nous firent comprendre qu’il voulait parler. Affolé je me précipitai pour lui retirer le bâillon.

- Non, non, non ! Je veux pas qu’ils y aillent mollo. Je veux qu’ils y aillent comme ils ont fait pour toi. Ok ?

La peur me serra les couilles quand je lui répondis ok.

- Et je veux pas que tu m’enlèves le bâillon quand t’en as envie comme tu viens de le faire. Une fois mis on doit pas l’enlever jusqu’à la fin. Ok ?

David et Stéphane me regardaient en souriant. Je n’en menais pas large. Je voulais lui faire plaisir mais je n’étais pas du tout sûr que ce qu’ils allaient lui faire lui fasse plaisir. J’avais plus peur que lui.

- Mais… Tu sais pas ce que c’est…

- Toi non plus, me coupa-t-il, tu savais pas avant la première fois.

Ses arguments étaient imparables et il ne servait à rien que je continuasse à tergiverser.

- Il vaudrait peut être mieux que t’ailles boire un verre au bistrot du coin, proposa David.

- Oui ! Voila ! Il a raison ! Va boire un coup et je t’appelle dès qu’on a fini.

Mais je ne voulus pas, je ne pouvais laisser Alexandre entre ces mains impitoyables alors je promis de rester dans mon coin et de ne plus les gêner.

- Ok ! Alors attachez le et bâillonnez le aussi, demanda Alexandre.


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Dimanche 10 janvier 7 10 /01 /Jan 20:24

- Je dois allez faire pipi, dit-il.

Et il s’éloigna rapidement en tirant Stéphane par la main, nous laissant rire de la situation. Ils revinrent quelques minutes plus tard avec d’immenses sourires béats, Julien remettant sa chemise dans son pantalon, Stéphane passant langoureusement sa langue sur ses lèvres, savourant le gout du sperme. La mère de Julien était amorphe, affalée sur un siège.

Mais, même les meilleures choses ayant une fin, nous nous séparâmes après une nouvelle embrassade, pourquoi s’en priver, surtout après avoir constaté l’effet produit qui était au moins aussi excitant que le baiser lui-même ? Julien et sa famille prirent un taxi direction gare Montparnasse et nous le suivant en compagnie de Stéphane et David, direction Paris centre.

J’avais raconté à Alexandre mon expérience avec Stéphane et David et expliqué pourquoi je l’avais fait sans lui en parler avant. Comme toujours, Alexandre fut merveilleux de compréhension, décidément ce garçon était parfait, et curieux. Il aurait beaucoup aimé voir le matériel qui avait servi pendant cette séance mais notre départ proche ne nous l’avait pas permis à l’hôtel. La chose allait être réparée ce soir, dans notre studio, en présence des experts Stéphane et David.

La curiosité est-elle un vilain défaut ? Alexandre voulait connaitre ce que j’avais connu. Il demanda à être attaché. J’avais peur pour lui. Ce que j’avais vécu était extraordinairement excitant mais ça n’en restait pas que c’était extraordinairement violent.

- Oui ! La même chose !


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Samedi 9 janvier 6 09 /01 /Jan 19:22

Chapitre 5

 

Le moment des adieux était arrivé.

Nous attendions nos bagages devant un tapis roulant de l’aéroport Charles de Gaule. Julien et sa famille, Stéphane et David avaient fait le voyage dans le même avion que nous. Julien repartait le soir même vers sa Rochelle natale, Stéphane et David ne repartaient que le lendemain en TGV vers Montpellier. On leur proposa de les héberger pour la nuit dans notre chambre de bonne parisienne, ce qu’ils acceptèrent. Nous allions être serrés dans le lit mais c’était très bien comme ça.

Pendant le vol Stéphane et moi avions voulu tester le confort des toilettes. Celles de première classe, plus spacieuses, étaient trop peu fréquentées, nous rabattîmes alors vers celles au centre de l’appareil, le coté exhibitionniste de la chose augmentant notre excitation. Il fallait voir la tête de la dame lorsque la porte s’ouvrit sur deux garçons dont un avait le visage balafré par une coulure de sperme. Sans la quitter du regard je sortis ma langue et lécha la goute qui ornait ma lèvre supérieure en lui faisant un grand sourire qui manqua de peu de la faire choir sur son postérieur.

Je pris congé des parents de Julien et de son petit frère, puis, une main derrière sa nuque, je déposai un baiser langoureux sur les lèvres de Julien. Sa mère, que je vis par-dessus son épaule alors que je faisais pénétrer ma langue entre ses lèvres, en resta interloquée. Elle poussa un gémissement lorsqu’Alexandre suivit mon exemple. On l’entendit haleter à la recherche d’air lorsque ce fut le tour de David qui, en plus, frotte son bassin virilement sur celui de Julien. Le coup de grâce vint de Stéphane qui ne se contenta pas de lui rouler une pèle magistrale mais qui lui prit le paquet à pleine main et le malaxa énergiquement. Ce fut son père qui évita la chute de sa mère en la soutenant par les aisselles. La braguette de Julien ne cachait plus sa terrible érection.


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