Jeudi 15 avril
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19:43
Eux s’assirent et se masturbèrent en admirant ce spectacle, le boitier de contrôle du treuil entre les mains.
Bientôt mes muscles se tétanisèrent et devinrent douloureux. Il m’était impossible de rester suspendu et immobile, je bougeai bien malgré moi de haut en bas, c’était l’effet désiré par nos
tortionnaires, mes fesses frôlèrent la feuille de plexiglas à plusieurs reprises et bientôt un mouvement incontrôlé de plus grande amplitude arracha à Hervé un cri atroce lorsque les clous lui
mordirent les couilles. Il perdit connaissance.
Instantanément nos bourreaux actionnèrent le treuil électrique pour nous faire remonter puis s’activèrent à ranimer Hervé. Condescendants, ils nous expliquaient :
- On ne va pas continuer pendant qu’il est évanoui. Il ne sentirait pas la douleur et ça serait du gâchis.
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Mardi 13 avril
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22:37
La moindre pression sur la feuille de plexiglas allait se répercuter sur le piston, la planchette et piquer les malheureuses couilles d’Hervé. Le montage fini, ils actionnèrent les treuils sur
lesquels on était attachés pour nous arracher du sol. Une fois en l’air ils nous firent glisser sur les rails pour nous emmener à la verticale de la feuille de plexiglas et nous firent
redescendre. Je compris tout à coup que nos pieds allaient peser sur la feuille, activant le piston qui allait impitoyablement transpercer les bourses d’Hervé. Ils allaient se servir de nos poids
pour martyriser Hervé. On tendit nos muscles, on tira sur nos biceps, on plia les cuisses, on banda nos abdominaux, pour retarder au maximum le moment où l’on appuierait sur la feuille de
plexiglas. Ils stoppèrent les treuils nous laissant à quelques centimètres à peine de la feuille fatale. Si on relâchait un seul muscle on descendait et on infligeait à Hervé la pire torture qui
soit. Mais combien de temps nous serait-il possible de tenir nos muscles ainsi bandés ? Nous étions fatigués par plusieurs journées passées dans une cage et je n’avais pu dormir un seul instant
la nuit précédente.
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Lundi 12 avril
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17:18
L’appareillage était complexe mais, pour comprendre la perversité de ces hommes et l’horreur des tortures qui allaient suivre, il faut que je le décrive en détails, aussi fastidieux et pénible
que ceci puisse être à écrire comme à lire.
Ils commencèrent par placer une tablette de bois de dix centimètres de coté environ et munie de quatre rails verticaux aux angles sous les couilles d’Hervé, puis une autre au dessus, guidée par
les rails, qui, à la différence de la première, était équipée de long clous plantés jusqu’à la tête et dont les pointes dépassaient d’une dizaine de centimètres. Les rails étaient munis de
ressorts qui soutenaient la tablette cloutée ne laissant qu’un espace de quelques millimètres entre les clous menaçants et les couilles d’Hervé. Au dessus ils rajoutèrent un piston qui dépassait
des rails d’une vingtaine de centimètres. Ils placèrent des supports d’à peu près la même hauteur aux quatre coins de l’établi puis une feuille de plexiglas par-dessus les supports et le piston.
« C’est pour la stabilité » nous expliquaient-ils.
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Dimanche 11 avril
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10:28
Dans un coin trônait une baignoire transparente en plexiglas, dans un autre un cylindre de la même matière. Une cheminée qui ressemblait à une forge, certainement pour rougir les instruments de
torture. Des drapeaux nazis ornaient macabrement les murs. Une croix de Saint-André trainait dans un coin et une autre croix, classique celle là, dans le coin opposé. Hervé était debout contre un
établi, mains attachés dans le dos. Ses couilles étaient emprisonnées dans un carcan lui-même fixé à l’établi. Alexandre était sanglé dans un harnais, les mains attachées à une barre accrochée à
une chaine elle-même accrochée à un treuil. Il était assis au sol pieds attachés. Ils m’attachèrent à l’identique d’Alexandre, face à lui, fixant le tuyau de mon short au dessus de l’entonnoir
pour que je continue à m’abreuver de mon urine. Puis ils s’activèrent sur les couilles d’Hervé en nous faisant profiter de tous les préparatifs et commentant le dispositif.
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Samedi 10 avril
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09:47
Au réveil, nos ravisseurs emportèrent Hervé. Ils lui avaient retiré le short pour le détacher du tuyau qui le reliait à ma bouche. L’odeur était épouvantable. Tout comme nous il avait bien été
obligé de se soulager dans son short hermétique. J’imaginais que nos culs étaient dans un même état de pourriture. Le mien me démangeait affreusement et je ne pouvais pas me gratter. Nous
restâmes seuls quelques instants puis ils revinrent chercher Alexandre. Hervé s’était laissé faire, résigné qu’il était par tous les mauvais traitements qu’il avait subi tout le temps qu’avait
duré son calvaire, mais Alexandre résista. Nos hommes étaient costauds et n’eurent aucun mal à le maitriser. Ils disparurent par la porte me laissant seul puis, quelques instants après, ils
vinrent me chercher. Ils ne me retirèrent ni le short ni le bâillon. Nous montâmes quelques marches et débouchâmes dans une grande pièce haute de plafond, avec des fenêtres en verre dépoli qui
laissaient enter la lumière blafarde du jour, des rails au plafond, des treuils sur les rails, des établis, des anneaux sur les murs. Cette pièce à elle seule était déjà un cauchemar.
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Mercredi 7 avril
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21:22
Quand est-ce que cela finirait ? Je craignais qu’Alexandre soit aussi obligé de se soulager avant que je récupère suffisamment mais il put heureusement se retenir. Et au bout d’une éternité,
j’avais suffisamment bu pour que ma respiration soit presque normale, n’ayant des quintes de toux de plus en plus espacées, et je pouvais gérer les arrivées d’urine dont m’abreuvaient
involontairement mes compagnons d’infortune.
Quand les hommes revinrent pour le repas du soir, dont je fus exclu, Alexandre refusa de boire et de manger. Hervé qui n’avait pas mangé depuis trois jours se jeta sur la nourriture. La nuit
s’annonçait terrible pour moi. J’avais toujours des quintes de toux, rares maintenant, mais j’ai atteint et certainement dépassé la cadence à laquelle Hervé se soulageait tantôt et il était
évident que je ne pourrai pas dormir dans ces conditions. Je n’en pouvais plus de boire, de tousser, de me purger et de reboire. Mais je ne savais pas encore que le matin allait nous apporter des
choses infiniment plus terribles.
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Mardi 6 avril
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22:36
Quand l’urine envahit mes poumons un réflexe me fit tousser, expulsant le reste d’air que je gardais et à l’inspiration suivante la douleur gagna de nouvelles parties de ma cage thoracique là où
le liquide prenait la place de l’air. Les hommes qui auraient pu être mon seul secours avaient claqué la porte et ne revenaient pas. J’allais donc mourir prématurément laissant Alexandre seul
dans ce cauchemar. Désespéré, je toussai une nouvelle fois finissant de me vider de mon air et continuant à me remplir d’urine et fort heureusement le tuyau était enfin vide laissant entrer l’air
dont j’avais tant besoin. Mes crises de toux expulsaient désormais du liquide dans le tuyau qui redescendait et que je ne pouvais que ravaler provoquant un cycle infernal. Il rentrait maintenant
enfin suffisamment d’air pour me maintenir en vie mais à chaque inspiration je ravalais ce que j’avais expectoré. A chaque quinte je réussissais à boire un peu de liquide qui n’irait plus dans
les poumons mais si peu. Mon calvaire durait depuis un temps infini lorsqu’il fut aggravé par Hervé qui, ne pouvant plus se retenir, rajouta son urine qui prit la place dans mes poumons de celle
que j’avais réussi à boire.
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Lundi 5 avril
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16:04
Hervé avait aussi été piégé sur un chat internet. Un garçon qui disait n’avoir pas encore vingt ans l’avait contacté quelques mois plus tôt en septembre de l’année dernière. Ils avaient discuté
un petit moment ensemble puis ils se donnèrent rendez-vous un dimanche soir, le soir de la semaine où la fréquentation est la plus faible, dans une gare de la banlieue lyonnaise où Hervé
habitait, désormais sa maison était cette cage. Arrivé sur place, personne. Il attendit un moment et, alors qu’il se préparait à rentrer, un homme passant à sa hauteur lui plaqua un tampon imbibé
de chloroforme sur le nez. Il se réveilla nu dans l’arrière d’une camionnette roulant vers cette cage qu’il occupait depuis. Il avait subi, de la part ces deux hommes, des tortures d’une
inhumanité monstrueuse sans aucune possibilité pour lui de s’échapper. Il avait au début espoir que la police finirait par retrouver sa trace mais cet espoir avait depuis disparu. Il fut laissé
seul parfois pendant plusieurs jours sans nourriture ni boisson. Un jour il fut ranimé dans un état extrême de déshydratation pour replonger dans l’enfer dont il avait cru qu’il s’échapperait en
mourant. Il y eu des invités à deux reprises mais il lui fut totalement impossible d’attirer leur attention, et les invités repartirent sans même s’apercevoir qu’il y avait au sous-sol un être
humain tourmenté au-delà du supportable. Puis, après une absence de quelques jours, ses bourreaux étaient revenus avec deux pauvres garçons endormis, nous, qu’ils installèrent dans des cages à
coté de la sienne. Il avait compris alors qu’il allait être remplacé et que son sort ne pouvait être que la mort.
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Dimanche 4 avril
7
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13:58
Alors que j’étais désespéré par le manque d’air je vis le niveau enfin baisser dans le tuyau transparent. Je savais que j’allais bientôt pouvoir inspirer profondément. C’est alors qu’ils se
saisirent de la bouteille dans laquelle ils s’étaient précédemment soulagés et la vidèrent dans l’entonnoir. Ils voulaient ma mort mais cruels jusqu’au bout ils voulaient que je puisse croire que
j’allais pouvoir survivre. Pour me donner quelques secondes de plus je vidai mes poumons et je pus avaler des gorgées supplémentaires. Mais même si je ne le voulais pas, le réflexe de respiration
fut plus fort que ma volonté et je dus inspirer.
Je ne savais pas qu’on pouvait souffrir autant lorsque le liquide pénétra dans mes poumons. C’est à ce moment là que les deux hommes jouirent simultanément dirigeant leur semence dans
l’entonnoir, faisant des filaments laiteux dans le liquide jaunâtre qui allait continuer à remplir mes poumons. Puis ils se rajustèrent et sortirent.
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Samedi 3 avril
6
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21:43
Un des deux se saisit d’un rouleau de papier adhésif et je compris mon erreur. Il en coupa une bande d’une vingtaine de centimètres qu’il plaça sur mon nez, débordant de quelques centimètres sur
ma lèvre supérieure.
- On va voir si comme ça t’avales.
Puis il pinça la partie qui débordait me coupant toute arrivée d’air par mon nez. Il ne me restait qu’une solution, avaler rapidement tout le liquide afin de pouvoir respirer par la bouche. Mais
la quantité était déjà énorme et, si je ne réussissais pas à vider le tuyau avant de manquer d’air j’allais me noyer. Alexandre se mit à les insulter puis à les prier pour qu’ils me laissent
respirer.
- Il n’avait qu’à boire avant.
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Vendredi 2 avril
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16:09
Au bout des trois jours nos ravisseurs libèrent enfin Hervé de son bâillon, non sans avoir pris la précaution de nouer une ficelle à la base de sa bite pour qu’il ne puisse pas se soulager.
Allaient-ils le laisser se remplir jusqu’à ce que sa vessie explose ? Leur plan était différent. Ils placèrent le bâillon sur ma bouche, accrochèrent l’entonnoir en hauteur au dessus de moi et
les trois tuyaux encore au dessus. Je résistai et je me débâtis pour les empêcher de procéder à l’opération mais ils étaient forts et ils eurent vite fait de me maitriser et d’immobiliser ma tête
par une clé de bras puis de me forcer à ouvrir ma bouche pour y insérer le bâillon. Ils retirèrent la ficelle qui empêchait Hervé d’uriner et sa pisse arriva aussitôt. Comment le lui reprocher,
vu la quantité qu’il avait bu il allait devoir se soulager pendant un bon moment. Mais je n’allais pas me laisser faire et je ne comptais pas avaler. Je laissé le tuyau puis l’entonnoir se
remplir. Les deux hommes firent mine de pisser dans l’entonnoir mais finalement se soulagèrent dans une bouteille plastique, puis ils commencèrent à se branler en me fixant. Quand l’entonnoir
commença a déborder ils se plaignirent que j’étais un mauvais garçon qui refusait ce qui était mon destin, mais je n’étais pas disposé à leur faire plaisir.
- Alors comme ça tu veux pas boire ?
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Jeudi 1 avril
4
01
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/Avr
16:22
Il acquiesça en pleurant.
- Mais non, c’est pas possible.
- C’est lui qui a tenté de me tuer lors de la soirée, dis-je.
Alexandre fut atterré. Il réalisa notre situation et resta sans voix, puis il reprit :
- Il faut qu’on sorte d’ici.
- éh ah oh ih, dit Hervé sous son bâillon en redoublant de larmes. Mais on ne comprit pas.
La nuit vint et les hommes revinrent. Ils nous redonnèrent à manger et à boire, à Alexandre et à moi mais Hervé n’eut toujours droit à rien. A chaque fois que j’urinais je savais qu’il allait
avaler mais je ne réalisais pas tout de suite la quantité que ça faisait, mon urine, celle d’Alexandre plus la sienne puisqu’il ne pouvait se vidanger ailleurs que dans le même entonnoir. Nous
passâmes la nuit dans le noir total puis la lumière revint petit à petit. Les hommes nous amenèrent notre petit déjeuner, rien pour Hervé. A chaque repas ils nous nourrissaient sans nous
détacher. L’envie de déféquer arriva fatalement et je dus me soulager dans mon short que je sentis devenir poisseux. Les hommes ne revenaient nous visiter qu’au moment des repas auxquels Hervé
jamais ne participait. On passa ainsi trois jours. Hervé buvant la totalité de l’urine de deux autres garçons en plus de la totalité de la sienne se remplissait de plus en plus et je voyais que
la cadence à laquelle il se soulageait était de plus en plus rapide. Au bout des trois jours il se soulageait toutes les cinq minutes environ et comme si ça ne suffisait pas, régulièrement on lui
en ajoutait. Pourquoi continuait-il à avaler ? Je n'arrivais pas à le comprendre. N'avait-il pas réalisé qu'il lui suffisait de laisser l'entonnoir déborder pour que non calvaire soit adouci ?
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Mercredi 31 mars
3
31
/03
/Mars
18:19
Le discours fini il fit entrer un plateau sur roulettes contenant des canettes de diverses boissons et des sandwichs. Évidement ils ne nous détachèrent pas et nous nourrirent et nous abreuvèrent
eux-mêmes. Cela devait faire longtemps que nous n’avions pas bu et mangé et une faim tenace me travaillait alors j’engloutis rapidement tout ce qu’ils m’offrirent. Alexandre fit pareil de son
coté. Hervé n’eut droit à rien, ni boisson, ni nourriture. Il devait se contenter de nos urines pour se désaltérer. Une fois nourris, nos ravisseurs nous abandonnèrent.
Alexandre m’appela et d’un signe de la tête il me montra le garçon et me dit :
- C’est lui sur les photos.
Je l’observai et je le reconnus malgré le bas du visage caché par le bâillon et malgré les cicatrices et les plaies qui le couvraient.
- C’est eux qui t’ont fait ça, lui demandai-je ?
Il fit un signe affirmatif de la tête.
- Que veulent-ils ?
- ah ooh, dit-il.
- Quoi ?
- La mort, demanda Alexandre ?
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Lundi 8 mars
1
08
/03
/Mars
23:10
Il saisit le seau d’eau froide et le versa sur Alexandre qui se réveilla en sursaut.
- Je vous présente Hervé. Il a vingt et un ans. Il se plait beaucoup avec nous depuis trois mois déjà mais on en est fatigués alors c’est vous qui allez prendre la relève, on va mettre fin à ses
tourments. Que je vous dise où nous sommes. On a quitté la France et nous somme dans la montagne au sud de l’Allemagne, par très loin de la Suisse. Pour arriver jusqu’ici il faut emprunter un
sentier de cinq kilomètres après avoir quitté la route. Ce chemin est fermé par une barrière pour que personne ne le prenne, même par hasard. Même le facteur ne vient jamais. L’habitation la plus
proche se trouve à environ dix kilomètres à vol d’oiseau. Les pièces sont insonorisées, alors vous pouvez vous époumonez que personne ne viendra. Petit à petit on vous montrera le reste de la
maison, on a pas mal de surprises pour vous. En attendant peut être que vous avez soif et faim, alors c’est le moment.
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Dimanche 7 mars
7
07
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/Mars
13:56
Ma vessie était pleine et je devais me soulager. Je compris que tout ce que je pisserai irait directement, sans aucune perte, vers la bouche de ce garçon mais je ne pouvais pas faire autrement. Il
déglutissait au fur et à mesure que ça arrivait. Il dut faire pareil lorsque ce fut au tour d’Alexandre de se soulager. Et il ne pouvait échapper non plus à reboire sa propre urine. Si j'avais été
à sa peu enviable place je me serais abstenu d'avaler et j'aurai laissé l'entonnoir se remplir puis déborder mais lui avalait au fur et à mesure que ça arrivait.
Nous étions dans une pièce munie de deux vasistas par lesquels je voyais un ciel gris, bien chauffée pour la saison puisque nous étions en janvier. Les murs étaient nus en parpaings sans même une
couche de plâtre. Il y a des anneaux fixés aux murs à intervalles réguliers, des grands, des petits, des hauts, des bas. J’en dénombrai une vingtaine. Un robinet sortait du mur, un sceau était
posé en dessous. La seule ouverture était une lourde porte en bois brut. Elle finit par s’ouvrir sur nos ravisseurs.
- Je vois que vous avez fait connaissance, dit le premier.
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