Introduction

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Ce blog est un récit romancé. Pour le suivre, il faut entamer la lecture par l'article le plus ancien.


Sans doute, beaucoup de tous les écarts que tu vas voir peints te déplairont, on le sait, mais il s’en trouvera quelques-uns qui t’échaufferont au point de te couter du foutre, et voila tout ce qu’il nous faut. Si nous n’avions pas tout dit, tout analysé, comment voudrais-tu que nous eussions pu deviner ce qui te convient ? C’est à toi à la prendre et à laisser le reste ; un autre en fera autant ; et petit à petit tout aura trouvé sa place.

Sade

 

 

Malheur, cent fois malheur à la créature infortunée qui, dans un pareil abandon, se trouvait à la merci d’un scélérat sans loi et sans religion, que le crime amusait, et qui n’avait plus là d’autre intérêt que ses passions et d’autres mesures à garder que les lois impérieuses de ses perfides voluptés.

Sade

Lundi 7 décembre 1 07 /12 /Déc 21:09

Un premier coup tomba sur le paquet que formait les couilles emprisonnées. La douleur fut vive mais supportable, il ne tapait heureusement pas très fort. La bite du garçon bizarrement se tendit un peu plus. Un second coup suivit, puis un troisième et un quatrième. Il tapait doucement sur les couilles avec le maillet tout en le masturbant de l’autre main. La torture était lancinante et légère et, ce qui étonna le garçon, il ressentait simultanément du plaisir, un plaisir intense, mélangé à la souffrance et à la frayeur, qui allait le conduire très rapidement à l’orgasme. La masturbation augmenta, parallèlement à la fréquence des coups. S'il avait décidé de me faire jouir il allait y réussir rapidement. Bien que sachant que son sort était scellé le garçon se laissa aller à l'orgasme. Il aurait bien aimé pouvoir hurler, un cri de plaisir et non de détresse, lorsque son sperme jaillit. Il l’atteignit au front, et même une giclée le dépassa et s’écrasa sur le sol au delà de sa tête dans la flaque de sang. Il était vidé et sans aucune force. L’homme toujours dans son cul avait cessé les coups.

- maintenant c’est à moi de jouir. Si jusqu’ici tu as pris du plaisir, au bout d’une dizaine de coups tu vas demander grâce, dit-il dans un rire, du moins si tu le peux. Au bout d’une vingtaine tu supplieras que je te tue aussi rapidement que ton camarade. Mais si lui a eu droit à une mort rapide c’est parce que sinon il m’aurait empêché de te faire ce que j’avais prévu de faire. Or, maintenant plus rien ne m’en empêche.


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Dimanche 6 décembre 7 06 /12 /Déc 21:19

Il contourna le garçon effondré et paniqué et présenta son membre turgescent, quelle différence par rapport à tout à l’heure quand il était encore flasque, à l'entrée du fondement de le garçon et le pénétra violemment sans préparation. Il était dans un état d’excitation qui allait le mener à l’orgasme très rapidement. Le garçon pria, lui qui n'était pas croyant, pour que ce ne soit pas le cas car son orgasme coïnciderait avec sa mort. Ses yeux se révulsaient, son halètement se faisait plus court entrecoupé de courtes apnées, ses coups de reins devenaient plus puissants. Puis il s’immobilisa.

- Oh putain ! C'était moins une. Tu voudrais tout de même pas que je jouisse trop tôt.

L'assassin ne voulait pas écourter son plaisir, il voulait en profiter au maximum. Il avait décidé de laisser retomber la pression.

- Je vois combien t’aimes ça, salope, tu bandais pas comme ça tout à l'heure.

Aussi incroyable que ça puisse paraître, le garçon bandait. Il se souvint qu'il avait lu quelque part que les pendus au seuil de la mort avaient une superbe érection et que certains même polluaient leurs dessous. L'homme se saisit de sa queue et le branla vigoureusement puis il recommença à lui limer le cul. Sa frayeur lui faisait un peu oublier la matière qu'il avait dans la bouche et qu'il ne pouvait recracher. Il essayait surtout de ne pas y penser. L'homme se retira subitement et douloureusement de son cul et se dirigea vers le sac qu’il avait posé à coté de la porte, à coté de ses vêtements. Il en retira un cockring en cuir, un petit maillet en latex noir et un rouleau de film plastique transparent, du genre de celui qui sert à emballer les aliments avant de les glisser dans le frigo. Il fit des tours de la tête de le garçon avec le film plastique, au moins une dizaine, le garçon en perdit le compte, depuis le cou jusqu’au crâne. Il prenait soin de ne pas lui boucher les narines pour le laisser respirer. Sa bouche était désormais totalement hermétique, sa vision déformée par le film. Il le contourna, lui saisir les couilles à la base qu'il tira pour y installer le cockring. Elles faisaient un beau petit paquet serré qui tenait droit tout seul. Il s’introduisit à nouveau sans prévenir entre les fesses, de la main gauche saisit sa bite et de la droite le maillet. Le garçon paniquait en s’attendant au pire, certain que rien ne pouvait l’arrêter puisqu'il avait déjà commis un meurtre.


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Samedi 5 décembre 6 05 /12 /Déc 22:41

L'autre garçon ne regardait plus, il pleurait aussi de son manque de courage, et des regrets de ne pas avoir stoppé cette horreur. Il ne vit pas l'homme ouvrir son sac et en sortir un long couteau. Le garçon le vit mais il était dans l'incapacité de faire ou de dire quoi que ce soit. Il tenta l'alerter le garçon en secouant autant que possible ses chaines. L'homme passa rapidement derrière le garçon, plaqua sa main gauche sur sa bouche tandis qu'avec la droite il lui tranchait le cou, puis, lâchant sa victime qui s'écroula au sol dans une flaque de sang qui grossissait, il se tourna vers le garçon avec un sourire diabolique.

- Rassure-toi. Tu ne mourras pas tout de suite.


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Jeudi 3 décembre 4 03 /12 /Déc 21:55

La main gauche de l'homme se déplaça soudain et le saisit sous le menton, il introduisit le pouce et l’index entre ses molaires, comme on fait lorsqu'on veut empêcher quelqu'un de refermer la bouche. Sa main droite lâcha sa tête et disparut de son regard. Il la vit réapparaître bientôt entre ses cuisses à l’arrière de ses fesses. Alors qu’il l’écrasait toujours de son pubis et que son membre commençait à gonfler dans sa bouche, l'homme recommença ses contractions. Le garçon comprit qu’il tentait de déféquer sans en comprendre la finalité. Il avait sa main droite en coupe à la verticale sous son cul comme pour recueillir ce qu’il allait en expulser. Et c’est exactement ce qui se passa, il se retrouva avec une grosse merde au creux de sa main. Il retira alors sa bite de la bouche du garçon, elle avait presque atteint son érection maximale, tout en gardant sa main gauche sous sa mâchoire et ses doigts plantés entre ses dents lui interdisant de les resserrer. Le garçon comprit tout à coup avec horreur ses intentions. Il croisa du regard celui du garçon qui surveillait et le vit horrifié à l'extrême. Lui aussi avait compris ce qui se tramait. Le garçon fut soulagé de savoir qu’il allait y mettre le holà. Il ne pouvait pas laisser cet homme faire un tel truc, c’était inhumain. Mais étais-ce aussi certain que cela que l'autre garçon allait agir ?

Le temps semblait passer au ralenti. Le cerveau du garçon fonctionnait à cent à l’heure. Les mouvements de la main de son tortionnaire lui semblaient extrêmement lents. En un temps très court il passa de l’horreur à l’espoir, puis à nouveau à une horreur résignée, suivie d’un nouvel espoir. Il se dit tout d’abord que l’autre garçon ne pouvait pas laisser faire cette abomination. Puis il réalisa que s’il stoppait c’est lui qui se retrouverait à sa place et que c’était une raison suffisante pour qu’il ne le stoppe pas. Puis il se dit qu’il n’y a aucune raison pour que l’assemblée lui donne tord et qu’il comprendrait ça suffisamment clairement pour qu’il arrêtât le type. Son regard allait successivement des yeux du garçon à la main qui s’approchait impitoyablement de sa bouche avec son monstrueux tas et il ne lui échappa pas que la bite du type continuait à prendre du volume. Il vit aussi l’accablement s’inscrire dans le regard du garçon et comprit qu’il ne bougerait pas lorsque son regard se détourna. Il n’eut pas le temps de pousser un cri de désespoir, la main se plaqua sur sa bouche ouverte poussant tout son contenu profondément à l’intérieur. La nausée le submergea instantanément et il dut faire des efforts surhumains pour ne pas vomir, imaginant que l'homme ne retirerait pas sa main. La main gauche lâcha sa mâchoire tandis que la droite restait plaquée fermement sur sa bouche. Il croyait avoir touché le fond de l'ignoble mais ce qu'il vit fut pire que tout. Alors que de la main droite l'homme l'empêchait de recracher les immondes excréments qu’il lui avait insérés dans la bouche, la main gauche se saisit du bâillon qu’il lui avait précédemment retiré, l’approcher et commencer à le placer sur sa tête. Alors, d’un mouvement parfaitement étudié et qui ne laissait place à aucune improvisation, il retira rapidement sa main droite et referma le piège du bâillon sur la bouche de le garçon avant qu'il ait pu faire le moindre mouvement de protestation ni recracher ce qu’il avait dans la bouche. L'homme s’écarta enfin pour contempler son œuvre alors que des larmes coulaient sur les joues du garçon. Mais, aussi incroyable que ça puisse l'être, il bandait.


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Mercredi 2 décembre 3 02 /12 /Déc 21:21

L'homme assis au bar regarda les deux hommes ressortir de la pièce. C'était son tour, il vida le verre du reste de liquide rapidement. Après tout il n'étais pas venu ici pour la qualité du whisky qui était servi, même s'il devait reconnaître qu'il était excellent. Il reposa son verre, prit son sac puis se dirigea vers la pièce. Les deux garçon étaient des pures beautés. Ils ne se doutaient pas le moins du monde de ce qui les attendait. L'homme ressentit un regain d'excitation à se dire que ça allait être de si belle créatures qui allaient périr de sa main. Il fut satisfait de constater que le plus beau des deux était aussi celui qui allait souffrir le plus intensément. Il espérait qu'il serait suffisamment résistant pour ne pas écourter son plaisir en s'évanouissant ou pire. En cas d'évanouissement il avait de quoi, dans son sac, lui rendre les esprits rapidement.

Il posa son sac au sol, se dévêtit en un clin d'œil, retira le bâillon de J., et enfonça dans la bouche son sexe encore flasque. J. commençait à le sucer mais l'homme lui intima l'ordre de cesser, de juste le prendre en bouche sans rien faire d'autre. Il garda donc cette nouille molle dans la bouche, les couilles écrasées sur mon nez. Ce n'était pas difficile. Il pensait que l'homme souhaitait laisser sa bite lentement bander dans sa bouche pour la remplir inexorablement petit à petit, ce qui n'aurait pas été pour lui déplaire. Mais l'homme contracta son bas-ventre et le détendit. Il recommença ces contractions quelques instants puis il saisit la tête de J. entre ses deux mains et lui dit :

- avale !

Avec un tel ton de jubilation que J. pensa qu’il était en train de jouir. Un petit jet de liquide salé et âcre le surprit, il venait de lâcher quelques gouttes d’urine directement au fond de sa bouche, puis un autre petit jet arriva suivi bientôt par un torrent accompagné d'un soupir d’aise et de contentement du pisseur. Il ne put tout avaler et beaucoup lui ruissela sur la figure, s’introduisant dans ses narines, lui interdisant de respirer. Le flot ne tarissait pas, il dura une éternité tandis que l’air manquait de plus en plus à J., il avait bu une énorme quantité et il était à la limite de ne plus pouvoir se retenir lorsque les deux précédents clients sortirent enfin de la pièce. Quand il eut fini de pisser, J. put enfin respirer. Il était trempé. Il en avait avalé inévitablement une partie.


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Mardi 1 décembre 2 01 /12 /Déc 22:54

A son arrivée, l'autre garçon, envoyé par un autre protecteur, attendait. La fonction de chacun allait dépendre d’un premier test, un test de résistance, auquel ils furent soumis et que J. perdit haut la main. On leur installa des électrodes aux seins et aux couilles, toutes reliées à la même machine, et ils devaient résister le plus longtemps au courant dont l’intensité augmentait graduellement. Celui qui arrachait ses électrodes le premier pour se soustraire à la morsure de l'électricité perdait. J. perdit. Ce qu'ils ne leur avaient pas dit c’est que c’était le perdant qui allait faire l’office du supplicié. Pour que les invités apprécient au maximum leur séance il convenait que le supplicié réagisse un maximum aux sévices. Le gagnant n’était là que pour surveiller le déroulement de la soirée, placer un bâillon sur le supplicié quand la bouche de celui-ci n’était pas utilisée et stopper ceux qui voulaient aller trop loin et forcer ceux qui n’utilisaient pas de préservatif pour la sodomie à en mettre un. Si un invité était stoppé dans ses désirs par le surveillant il pouvait faire appel à l’assemblée des présent qui devait arbitrer le bien fondé de l’interdiction. Si l’assemblée jugeait celle-ci abusive alors l’invité pouvait s’exécuter mais les rôles du supplicié et du surveillant étaient inversés. Autant dire que le surveillant devait réfléchir à deux fois avant d’arrêter un invité.

Jusqu’alors cela n’avait pas été trop dur pour J. hormis quand un invité voulut lui tapoter les couilles. Comme il s'était protégé en resserrant mes genoux l'invité avait demandé à ce qu’on les lui attache aux chaînes pour lui laisser le champ libre et il eut satisfaction et depuis ce moment là il était impossible à J. de resserrer les cuisses. Il voyait les couilles de l'actuel invité aller, revenir puis s’écraser sur mon nez pour repartir et revenir, et au delà, s'il avait eu l'esprit assez clair, il aurait pu admirer une magnifique reproduction de La Luxure de Buffet accrochée au mur. Il laissait faire sachant qu'il ne pouvait rien faire d’autre et que s'il se détendait la séance serait moins éprouvante. Il essayait de ne pas penser à mon cul douloureux qui devait être aussi ouvert que le tunnel sous la manche. Il n’avait que rarement été pénétré avant ce soir. Il ne bandait plus, ne prenait aucun plaisir, il n'était que deux fourreaux pour deux bites qui limaient en cadence et qui allaient bientôt se vider. Ce qui lui était indifférent vu qu'après celles là en viendraient d’autres, et encore d'autres.

Aux râles et aux coups de butoir plus puissants il sut que celui qui l’enculait jouissait. Les gémissements de celui qui lui limait la gorge s’accélèrent et tout à coup il s’immobilisa au fond de sa gorge le privant totalement d’air. J. sentit son membre pulser et expulser sa semence dans mon gosier. Ses couilles étaient plaquées sur son nez, ses poils le chatouillaient. Il dut faire un effort surhumain pour que les restes du repas précédent ne remontent pas en espérant que ce pieu allait se retirer avant que le point de non retour soit atteint.


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Lundi 30 novembre 1 30 /11 /Nov 20:30

Chapitre 3

 

J. était allongé sur ce sling, des menottes en cuir aux poignets et aux chevilles, cadenassées haut aux chaînes de suspension du sling, une bite qui lui défonçait le cul (c’était la troisième ce soir là), et une autre qui lui limait la gorge dans toute la longueur l'amenant plusieurs fois à la limite du vomissement. Un garçon, nu lui aussi, surveillait. Et pendant ce temps Alexandre l’attendait patiemment à la maison. Pendant un moment il avait pensé proposer Alexandre comme partenaire mais il avait finalement écarté ce choix lorsque Monsieur Claude lui avait décrit une partie de ce qui l'attendait.

Monsieur Claude l’avait prévenu que c’était un boulot pour quelqu’un qui n’eusse pas peur et ne soit pas effrayé par les choses du sexe, quelqu’un qui ne soit pas « mijauré », c'était ses mots. Car les clients, qui payaient cher, voulaient pouvoir faire ce qu'ils voulaient. Mais il n’avait pas pu lui dire plus précisément quelle allait être sa fonction, seulement qu’il allait y avoir quelques tortures aisément supportables et que ce serait très bien payé. Il ne pouvait pas se douter que ça allait tourner à ce point au drame. J. s'était donc présenté à l’adresse indiquée. Il savait que les maisons closes étaient fermées mais il ignorais qu’il y eut des endroits comme celui-ci qui pouvaient être loué intégralement à la journée ou la semaine, entièrement et parfaitement équipé pour tous les plaisirs et fantasmes sexuels. C’était un grand appartement, peut être deux à trois cent mètres carrés, à la lumière tamisée avec soin, disposant de plusieurs salons de repos, d'un bar, et de la fameuse pièce des plaisirs. Les invités avaient pour obligation de prendre un verre au bar. Le prix du verre était conséquent, une carte bancaire aurait fondu si elle avait été acceptée car seul l'argent liquide avait cour. Ce verre ouvrait la porte de la fameuse pièce du fond, celle des plaisirs, pour une durée maximum de trente minutes. Pour un second passage dans la pièce ils devaient prendre un second verre et ainsi de suite. Il valait mieux avoir une bonne liasse dans sa poche.


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Dimanche 29 novembre 7 29 /11 /Nov 10:17

A mon réveil ce samedi matin j'ai envie de partir avec Alexandre n'importe où. Alexandre en est ravi et nous choisissons Strasbourg comme destination. Avec le TGV nouvellement terminé nous y serons en peu de temps. C'est une ville qu'aucun des deux ne connait. Le petit déjeuné à peine expédié, la douche rapidement faite, quelques affaires (en cette belle journée d'été, nous n'en auront pas besoin de beaucoup), nous voici en route pour la gare. Durant tout le voyage en train, cote à cote, on ne peut s'empêcher de se tenir par la main, se caresser les cuisses, s'embrasser furtivement ou plus profondément, sous les regards amusés de certains, bienveillant d'autres, indifférent de la majorité, choqués et hostiles de quelques-uns.

Nous rentrons dans l'office de tourisme qui fait face à la gare car dans notre précipitation on avait oublié l'hôtel. La jeune et charmante hôtesse se propose de nous en réserver un tout de suite, voilà qui nous permettra de nous décharger les bras pour flâner plus agréablement dans la ville. Notre choit se porte sur un banal deux étoiles dans le cœur de l'ancienne ville, tout près de la cathédrale. Après avoir pris les clés de la chambre à l'accueil, nous commençons a gravir l'escalier quand le tenancier nous rappelle.

- Messieurs ! Vous ne préférez pas plutôt une chambre avec deux lits ?

Nous sommes réjouis de refuser son offre sous son regard perplexe.

- Il n'y a pas eu d'erreur, c'est bien un lit double qu'on a réservé.

Nos ballades en amoureux sur les canaux de la Petite France, dans les vieilles rues de la ville, nos repas dans les meilleurs restaurants, nos léchages de vitrines, sont merveilleux. Nous nous amusons à repérer les regards qui se portent sur notre couple et à provoquer par des baisers passionnés lorsque ceux-ci sont agressifs, qu'il est agréable d'exhiber ainsi son amour.


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Samedi 28 novembre 6 28 /11 /Nov 16:31

Ses pleurs avaient cessé même s’il était encore secoué de temps en temps d’un sanglot. Je lui séchai les joues en buvant ses larmes. Je tenais sa tête entre mes mains et je regardais son visage, image du paradis, tentant de la graver le plus fortement dans ma mémoire, persuadé que c'était la dernière fois que je l'admirais. Ses lèvres appelaient silencieusement les miennes et nous nous soudâmes à nouveau, dans le dernier baiser avant ma révélation, tandis que la sainte famille machin nous décochait hardiment des propos venimeux.

Alexandre rigola beaucoup de mon aventure avec la baleine. Il fut choqué par celle dans l’église car il était encore croyant, c’était un de ses rares défauts, et pratiquait régulièrement. Un pédé qui se rend à la messe ça me faisait penser à un crocodile qui irait dans une maroquinerie. Il fut impressionné, jaloux, indigné mais soulagé, que je ne sois pas choisi lors de ma visite à l’hôtel du japonais. Amusé par mon service en soubrette et le ménage chez mes propriétaires.

Il prit mes révélations beaucoup mieux que ce que je craignisse.

- Que celui qui n’a jamais péché te jette la première pierre, me dit-il en rigolant.

Il semblait même avoir envie de participer, non pas pour l’argent, ses parents ayant promis de lui en verser régulièrement, mais par curiosité. Je me promis d'en parler à Monsieur Claude, au cas où il aurait une mission à faire à deux.


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Vendredi 27 novembre 5 27 /11 /Nov 19:13

Alexandre eut aussitôt des remords de m'avoir posé cette question indiscrète bien que justifiée. Quand il me vit en pleurs contre sa poitrine, une immense peine s'abattit sur lui et il se mit à pleurer. Il se détestait de m’avoir ainsi torturé car il m'aimait et se foutait éperdument de ce que je faisait dans la vie.

Il pourrait se prostituer que je ne l’aimerais pas moins. Tout ce qui m’importe c’est de le rendre heureux et que fais-je ? Exactement le contraire, je le torture avec des questions déplacées et inutiles et je le fais pleurer. Voila un autobus qui arrive, si ma vie doit être de faire souffrir celui que j’aime peut être qu’il vaut mieux que je me jette sous ces roues.

Qu'est ce qu'on peut être injuste envers soi-même lorsqu'on fait accidentellement de la peine à l'être qu'on aime. Voilà ce qui passait dans l'esprit d'Alexandre, puis il me dit :

- Excuse-moi ! Je me fous de ce que tu fais, plus jamais je te le demanderai, mais arrête de m’en vouloir. Oublie ma question mais ne me déteste pas.

Entre deux sanglots je bredouillai :

- Comment pourrais-je te détester ? Tout est de ma faute, j’aurais du t’en parler avant.

- Tu m’aimes quand même ?

Je le regarde alors interloqué ne comprenant pas comment il pouvait douter de mon amour.

- Alex, Comment pourrais-je ne pas t’aimer ?

Puis après un sanglot :

- Mais toi tu ne vas plus m'aimer quand je t'aurai dit ce que je fais.

Il se jeta alors sur sa bouche, comme pour m'empêcher de parler, pour un baiser enflammé dans ce lieu public en me foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes.


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Jeudi 26 novembre 4 26 /11 /Nov 21:14

Une fois dehors, sur le chemin du retour, Alexandre, plus perspicace que son père, me dit :

- c’est quoi c’est conneries de jardinage ?

J'étais interloqué.

- T’as du mettre de sacré gants de protection pour pas avoir la moindre égratignure.

Il ne faut jamais mentir, ça finit toujours par se retourner contre vous, et dans mon cas, ça n’avait pas attendu longtemps.

- Tu fais quoi dans la vie ? Vraiment ! Me raconte pas de crac.

Voila que j'étais coincé. Je savais que j'étais un piètre menteur et l’expérience précédente me le confirmait. Et puis je n’avais guerre le temps de chercher un mensonge plus crédible. D'autant que je n’avais pas envie de mentir à Alexandre, si notre relation devait continuer sur des mensonges quelques jours à peine après son début alors tout était foutu. Mais, pouvais-je lui dire la vérité toute crue sans qu’il me détestât et m'abandonnât presque immédiatement ?

Je restai silencieux quelques instants, complètement abattu. Ma naïveté m’avait fait penser que ce sujet ne viendrait jamais sur le tapis. Bien pire, je n’ai jamais pensé qu’on aurait besoin de l’aborder. Bien pire encore, je n’ai jamais pensé à penser que ce sujet aurait besoin d’être abordé un jour. J'étais heureux avec Alexandre et ça me suffisant. Ce n’était pas de la naïveté c’était de la connerie. Je me sentis écrasé comme si le monde devait finir tantôt. Le bonheur que j’avais connu grâce a Alexandre allait aussitôt être englouti et je souhaitai être englouti avec dans les entrailles de la Terre. En plus, je savais le mal que je allais faire à Alexandre et ceci m’était intolérable. Comment autant d'idées, toutes plus stupides les unes que les autres, peuvent-elles nous assaillir en un laps de temps aussi court dans les moments de doute ?

Des larmes me vinrent aux yeux. Alexandre me fit asseoir sur un banc et je m’effondrai en pleurs, moi qui me croyais si fort et malin je n'étais qu’un enfant qui ne connaissait rien de la vie et qui ne désirai plus la vivre si c’était à ce prix. Je voulais dire quelque chose mais ce n’était que des sanglots qui s’échappaient de ma bouche et j’enfouis ma tête dans la poitrine d’Alexandre à la recherche d’un peu de chaleur et de réconfort avant de lui porter, traîtreusement, le coup fatal de la révélation. Je me haïssais.




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Mercredi 25 novembre 3 25 /11 /Nov 19:16

Je ne savais même plus parler français, sans parler de mon latin que je perdis alors que je ne l’ai jamais su.

- Hé bien, dites-nous par exemple ce que vous avez fait lors de votre dernier petit boulot.

J’ai été servi par un homme richissime à qui j’ai administré une fessée jusqu’au sang et donné manger par terre dans des assiettes remplies de ma pisse. Mais je doutai que le père d’Alexandre apprécie ma franchise sans parler d’Alexandre lui-même qui ne voudrait plus me revoir. Alors je gardai ça de coté.

- Tondre la pelouse, tailler des haies (j’avais failli dire des pipes), ramasser les feuilles mortes.

J’eusse aimé avoir une glace pour vérifier de combien de centimètres mon nez s’était allongé, mais le beau-père semblait satisfait. Il proposa même de m’embaucher prochainement pour s’occuper du jardin de la petite propriété qu’ils avaient à Saint-Germain. S’il avait su combien je détestais ça. Peut être qu’il aurait apprécié une bonne fessée par la tapette cloutée ?

La mère d’Alexandre était charmante mais elle me scrutait avec un peu trop d’intensité. Elle devait se dire qu’Alexandre faisait une bien grosse bêtise mais qu’elle allait y remédier et le faire revenir dans le « droit chemin ». Elle ne parla pas beaucoup, c’était surtout son mari qui faisait la conversation et de grands efforts pour être aimable. Quand à moi, je me contentai de répondre aux questions qu’il me posait. L’atmosphère était pesante et j’avais hâte que ça se termine pour rentrer dans notre doux nid. Mais le repas s'éternisait. Il n'y manquait rien, entrée, poisson, plat, dessert, le tout servi silencieusement par une bonne pas très agréable, fâchée de devoir travailler si tard ce jour là.

Le dessert expédié, monsieur et madame nous proposèrent de nous loger.

- Vous serez beaucoup plus confortables ici, et Francine (c’est la bonne) s’occupera très bien de vous. Elle cuisine divinement.

On avait déjà constaté la divine cuisine de Francine, Madame disait vrai, mais certainement qu'elle imaginait lui changer la mission pour qu'elle s'occupe aussi de nos mœurs, histoire de nous sauver du péché. Ils insistaient, les bougres, mais Alexandre et moi on ne se laissa pas faire, je tenais trop à ma liberté et Alexandre qui venait d’y goûter avait été conquis.


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Mardi 24 novembre 2 24 /11 /Nov 22:57

- Et… vous faites quoi dans la vie ?

Après les salutations de convenance, son père m'avait tout juste demandé quel apéritif je souhaitais prendre avant que cette question ne fuse. Quand j’avais persuadé Alexandre d’accepter l’invitation de ses parents je ne m’étais pas attendu à cette question alors qu’elle était logiquement une des premières que ses parents me posèrent. Alexandre n’avait pas été aussi curieux, il ne m’avait jamais encore demandé ce que je faisais et je ne lui avais pas révélé. Mensonge par omission diront certains, peut être mais c’est bien commode parfois. Son père n’avait pas été aussi réservé, il venait de me poser directement la question et je n’avais aucune réponse prête. Mon embarras, qui devait être visible, risquait d’éveiller leurs soupçons. Je tentai de m’en sortir avec une réponse bateau :

- Des petits boulots ici et là.

Ça aurait du couper court à leur curiosité et on aurait du passer à autre chose.

- Quel genre de petits travaux ?

S’il avait voulu que je le déteste dès notre première rencontre il n'aurait pas agi autrement. Je rigolais jadis des blagues sur les belles-mères mais là, le beau-père, il commençait à me chauffer.

- Heu… je file des coups de mains à des gens qui en ont besoin.

J’en bafouillai presque en espérant que ça suffirai comme explication, mais sans me faire beaucoup d'illusions.

- Quel genre de coups de mains ?

Hé ho ! N'y avait-il donc personne pour lui dire d’arrêter ?

- Ça dépend de ce qu’ils ont besoin.


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Lundi 23 novembre 1 23 /11 /Nov 19:53

Je laissai Alexandre dormir, m’habillai d’un caleçon ample et d’un t-shirt court et je descendis à la boulangerie acheter des croissants et des pains au chocolat. J’aurais du mettre un slip car je sentais mon sexe durcir et des regards s’attarder sur la bosse qu’il déformait mon caleçon. Un couple de garçons faisant la queue dans la boulangerie n’arrivait pas à détacher leurs yeux de la protubérance. Au lieu de me refroidir, ceci m’excitait davantage et je sentais ma bite palpiter. Regardant à l'opposé mais sachant leur yeux rivés sur moi, par provocation, je portai ma main à mon membre pour le palper quelques instants. J'entendis aussitôt leurs murmures. En ressortant de la boulangerie ils étaient sur le trottoir à m'attendre. Je leur fis un sourire et me touchai à nouveau le sexe, faisant même remonter la jambe du caleçon pour faire dépasser mon gland par dessous. Je m'engouffrai dans mon immeuble dont la porte vitré de referma, faisant une barrière entre les garçons et moi. Ils étaient là toujours à me dévorer des yeux. En attendant l'ascenseur je ne résistai pas à l'envie d'ôter complètement mon sous-vêtement. Je leur lançai un baiser alors que la porte de l'ascenseur se refermait, je pouvais presque voir la bave au coin de leurs lèvres.

Alexandre s’extrayait de son sommeil alors que le café était en train de passer, réveillé par son odeur. Son sourire me fit chavirer. Nous allions nous aimer une fois de plus en laissant le café refroidir.

Quand Alexandre ralluma son portable, c’est vingt-deux messages qui attendaient. Quinze de sa mère, deux de sa grand-mère, un de son père, un de son grand-père, trois d’amis. Tous le suppliaient de rappeler et de rentrer, sa mère et son père s’excusaient d’avoir si mal réagi. Alexandre ne voulait rappeler personne, il parlait même de changer de portable pour ne plus jamais entendre parler d’eux, pour suivre mon exemple, mais je le raisonnai et il consentit à appeler sa mère.


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Dimanche 22 novembre 7 22 /11 /Nov 17:38
C’est mort de honte que je lui lançai cela. Ceci le détendit enfin, un sourire renaissait sur ses lèvres et alors. Mon cœur fut allégé d’un poids énorme, le sien de même. La pression de ce choix cornélien qu'il avait à faire, accepter ou refuser mon présent, avait disparu par la magie de ces simples mots. Il me regarda, plein de reconnaissance, à nouveau les yeux dans les yeux puis il ouvrit la bouche et, folie des folies, il porta vivement le morceau à sa bouche, mordit, mâcha et avala ce que je lui avais demandé de ne pas manger. Ses yeux s’emplirent de larmes, que je crus de tristesse, mais sa bite contredisait mon jugement, elle avait repris une vigueur que je ne lui avais encore vue, plus dure et plus grande que jamais. A la place du dégout c’est d’amour que son cœur et son corps s'étaient remplis jusqu’à déborder par les larmes qui perlaient à ses yeux. Il se jeta sur mes lèvres et nous partîmes pour un nouveau baiser enflammé, plus enflammé encore. Nous repoussâmes les pizzas, les nourritures terrestres ne nous intéressaient plus pour l’instant, nous avions faim de nourritures célestes, celles que nos corps allaient se donner l’un à l’autre.

Nous avons refait deux fois l’amour puis avalé les deux pizzas. Les cartons traînaient sur le sol, j'étais allongé sur le dos et Alexandre reposait sur ma poitrine, promenant ses doigts sur mon corps qui frémissait de plaisir. Nos paupières se firent lourdes. Avant de sombrer dans le sommeil il rebrancha son portable. Il y avait quatorze messages dans sa boite vocale mais ça attendrait demain.


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