Stéphane fut déconcerté. Il suspendit sont prochain coup et scruta David dans les yeux. Il savait que les coups qu’ils portaient étaient suffisamment forts, bien trop forts même pour beaucoup d’individus, et qu’Alexandre ne faisait pas semblant d'avoir mal. Pendant ce court répit, je distinguais clairement les mots étouffés « stop » et « assez » entre les pleurnichements d’Alexandre.
- Tu veux qu’on y aille plus fort ? Demanda David à Alexandre.
Le « non » était clairement compréhensible, suivi d’un « assez ».
- J’ai pas compris.
- Fallait pas nous traiter de fillettes, dit David. Puis, il demande à Stéphane, plus fort ?
- Oui répondit-il.
- Nooooooooooooooooooon ! Entendis-je sous le bâillon.
De là où je me trouvais je ne pouvais ignorer qu’Alexandre bandait comme un taureau. Les coups et la douleur n’avaient pas fait régresser l’érection d’un poil, et elle ne disparaitrait plus maintenant que David lui avait saisi la bite et le masturbait tout en cognant de plus en plus fort et impitoyablement sur les couilles offertes à son sadisme.
Les cris se transformaient insensiblement, désormais je ne reconnaissais plus la souffrance mais l’approche de l’orgasme dévastateur qui se préparait. Ils étaient plus discrets, comme le calme avant la tempête, comme l’œil du cyclone. Un moment d’apnée et de tétanie pendant lequel le seul bruit que l’on entendait était le battement régulier des semelles sur les couilles, alors que la pression montait et que la soupape de sécurité allait lâcher, et … elle lâcha.
Le cri fut gigantesque, le bâillon ne suffit pas pour l’étouffer. Alexandre bondit dans tous les sens, secoué par un orgasme titanesque qui dura et dura encore comme s’il ne devait jamais finir. Je vis des flots de sperme se déverser sur le matelas et je pensai bizarrement qu’on allait être trempés pour dormit tout à l’heure. David avait lâché sa chaussure et poursuivit la traite du pis d’Alexandre jusqu'à en extraire tout le lait. Stéphane continua à taper quelques coups pour accompagner la jouissance folle d’Alexandre. Puis tout se calma dans un long râle.