Introduction

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Ce blog est un récit romancé. Pour le suivre, il faut entamer la lecture par l'article le plus ancien.


Sans doute, beaucoup de tous les écarts que tu vas voir peints te déplairont, on le sait, mais il s’en trouvera quelques-uns qui t’échaufferont au point de te couter du foutre, et voila tout ce qu’il nous faut. Si nous n’avions pas tout dit, tout analysé, comment voudrais-tu que nous eussions pu deviner ce qui te convient ? C’est à toi à la prendre et à laisser le reste ; un autre en fera autant ; et petit à petit tout aura trouvé sa place.

Sade

 

 

Malheur, cent fois malheur à la créature infortunée qui, dans un pareil abandon, se trouvait à la merci d’un scélérat sans loi et sans religion, que le crime amusait, et qui n’avait plus là d’autre intérêt que ses passions et d’autres mesures à garder que les lois impérieuses de ses perfides voluptés.

Sade

Jeudi 24 décembre 4 24 /12 /Déc 11:44
Nous contournâmes l’île pour nous baigner à l’abri des regards pudibonds tandis que les vociférations continuaient. Un hurlement plus aigue de la mère fusa :

- Reviens ici ! Je t’interdis d’aller les rejoindre !

- Va te faire foutre, c’était la voix de Julien qui était loin de couvrir celle de sa mère.

- Julieeeeeeeeeeeeeeeeen !

Nos tympans allaient se percer si elle continueait comme ça. Puis nous vîmes arriver Julien qui se débarrassa de son maillot.

- Keviiiiiiiiiiiiiiiin !

Ce n’était pas une alarme, une alarme fait moins de bruit que ça, c’était un nouvel hurlement de madame alors que nous voyions Kevin nous rejoindre suivi de près de la gouvernante.
Le calme retomba sur cet îlot. Tous les sept nous étions morts de rire. On entendit couler du whisky dans un verre. Puis après une très courte pause, il recommença à couler, madame avait du juger que la mesure n’était pas encore bonne. Dans la bataille nous avions gagné la mise hors d’état de nuire du téléphone de monsieur, et c’était un grand soulagement. La tranquillité du lieu n’allait plus être troublée. On charria Kevin jusqu’à ce qu’il retira lui aussi son slip.

- Que le feu du ciel me foudroie, dit-il puis il s’enfonça dans l’eau jusqu’à la taille et brandit son slip à bout de bras qu’il jeta sur le sable. Il restait dans l’eau pour cacher ses attributs et n’en ressortit plus. Même la gouvernante avait tout enlevé. Nous étions parfaitement heureux et nous en profitions.


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Mercredi 23 décembre 3 23 /12 /Déc 18:11
- Heu, Julien en bafouillait, je crois pas.

- Mais, vu ce qu’elle a vomi tout à l’heure sur les pédés…

Roland ne termina pas sa phrase et se dirigea vers la sortie dans le plus simple appareil. Hervé le suivit. Je regardai Alexandre et nous éclatâmes de rire simultanément, puis on se débarrassa nous aussi du reste de textile qui nous couvrait la peau et on se joignit à Hervé et Roland. Sur le pont du bateau ils se prirent dans les bras et s’échangèrent un long baiser (avec la langue aurait dit Kevin). Ils étaient magnifiques tous les deux, nus comme au premier jour mais infiniment plus beau qu’alors, peau contre peau, torse contre torse, abdomen contre abdomen, sexe contre sexe. La mère de Julien manqua de s’étouffer et recracha voilement la gorgée de whisky qui avait faillit passer par le mauvais chemin. Le père interrompit sa conversation au téléphone et celui-ci chût dans l’eau, plouf, il marcha beaucoup moins bien après. Puis, dans un bel ensemble, les deux marins plongèrent dans l’eau turquoise et chaude de l’océan.
Je ne voulus pas être en reste, alors je saisis Alexandre, me collai contre son corps et échangeai avec lui un merveilleux baiser (oui Kevin, avec la langue) puis je plongeai à la poursuite des marins suivi de peu par Alexandre. Il ne restait sur le pont que Julien qui n’avait pas retiré la pièce de tissu qui protégeait son intimité et qui ne nous suivit pas. Il partit se réfugier auprès de ses parents. Son père explosa et exigea qu’on rentre sur le champ à l’hôtel mais Roland lui fit face sans pudeur, sexe au vent, et lui signifia qu’il n’en était pas question. La prestation était payée et serait fournie jusqu’à son terme. Il était comique de voir un homme habillé en bermuda et chemisette engueuler un autre homme nu qui gardait tout son calme et se foutait éperdument de ce que lui disait l’autre, fort du fait que sans lui l’autre était condamné à rester. Le départ était prévu pour seize heures et il ne serait avancé que si tous les clients étaient d’accord. Le père et la mère s’exclamèrent qu’ils étaient d’accord, mais Roland se tourna alors vers nous pour connaître notre avis et nous lui dîmes que nous souhaitions rester.

- Alors, on reste jusqu’à seize heures, monsieur. Profitez bien du calme, dit Roland avec un énorme sourire, faisant des efforts pour ne pas éclater de rire devant au nez du père.

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Mardi 22 décembre 2 22 /12 /Déc 22:07
Julien voulait ressortir d’ici pour, soi-disant, laisser dormir le skipper, mais Hervé nous dit d’entrer dans sa chambre qu’il allait se changer pour enfiler un maillot de bains. Il retira ses tongs et sa chemise. Son corps était plus bronzé que le mien et celui d’Alexandre, de superbes petits tétons pointaient sur sa poitrine glabre. Il défit sa ceinture. Julien était de plus en plus mal à l’aise, il se détourna vers la porte pour ne pas voir ce spectacle qui nous enchantait Alexandre et moi. Hervé défit le bouton du bermuda et fit glisser la fermeture éclair, puis il le laissa tomber à ses pieds et le repoussa dans un coin de la chambre. Il restait devant nous avec un slip blanc dans lequel on pouvait voir que la bête n’était pas endormie. Ses deux pouces passèrent sous la ceinture du slip et, en se courbant, comme s’il faisait un salut à ses spectateurs ravis, il le baissa jusqu'à ses chevilles et se releva pour nous offrir un spectacle infiniment plus savoureux que cette minuscule île déserte où nous avions accosté.

- Bonjour les enfants !

Nous sursautâmes et nous retournâmes instantanément pour voir que le skipper, en tenue d’Adam, s’était réveillé et nous rendait visite. Julien, qui lui faisait face, était pétrifié comme s’il avait vu la destruction de Sodome et Gomorrhe. Je m’attendais à ce qu’il se transforme en statue de sel. Nous étions désormais trois garçons en maillot de bains, deux autres totalement nus dans cette petite chambre du catamaran. Hervé s’approcha du skipper, posa une main sur sa nuque, attira son visage vers le sien et s’empara goulûment de ses lèvres en flattant ses couilles de la main. Son sexe palpita.

- Enfile ton maillot de bain, on va piquer une tête, dit Hervé.

- Selon les clients qu’on a on peut faire du nudisme sur ces petits îlots mais je pense pas que votre mère aimerait ça, dit Roland le skipper.



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Lundi 21 décembre 1 21 /12 /Déc 19:33
Une vibration soudaine, brisant le calme idyllique qu’il aurait du y avoir si la mère, pour le bien de l’humanité, avait été muette, nous fait tous sursauter. Elle fut suivie rapidement par la marche turque de Mozart version boite de nuit. Le père se saisit du téléphone et s’éloigna. La mère se lamenta :

- Il a choisi cette île précisément parce qu’on lui a dit qu’on captait le réseau.

On était au dessert et avec Julien on en profita pour nous éclipser. Kevin fut rappelé à l’ordre. La mère fit preuve d’un reste d’autorité sur le plus jeune de ses enfants renonçant à le faire sur l’aîné.
Nous nous ébattions dans l’eau chaude tandis que madame tentait une sieste sous le parasol en compagnie de son cadet et que monsieur tentait de l’en empêcher en vociférant au téléphone. Le matelot, qui s’était débarrassé de ses gants, nous rejoignit. Il se prénommait Hervé. Il était magnifique, les yeux bleus, les cheveux blonds bouclés. Il nous proposa de visiter les parties privatives du bateau ce que nous acceptâmes. Il nous montra le moteur, caché sous une trappe dans la cabine de pilotage, les différents cadrans, boutons, leviers et la barre. L’envie me prit de démarrer et de disparaître en abandonnant les insupportables parents de Julien mais une pensée envers la gentille gouvernante m’empêcha de passer à l’acte.
- Venez, on va visiter les chambres de l’équipage, nous lança Hervé.

C’était une petite porte à l’avant de la cabine qui nous y conduisit. On ne l’avait pas encore remarqué et on ne se serait jamais douté que l’avant du catamaran pouvait accueillir une chambre. Hervé l’ouvrit et nous fit passer dans le couloir qui desservait en fait deux petites chambres, une à droite l’autre à gauche. Au fond une porte donnait sur la salle de toilette avec une minuscule douche. Les portes des chambres étaient ouvertes pour assurer un courant d’air rafraîchissant. Sur le lit de la chambre de gauche le skipper faisait sa sieste, allongé sur le ventre entièrement nu, ses fesses blanches s’offrant à notre regard. Julien détourna le sien illico alors qu’Alexandre et moi, nous primes le temps de l’examiner longuement, allant jusqu’à remarquer de doux duvet blond. Un picotement parcourut mon bas ventre mais, alors que j’aurai eu une formidable érection il y a deux semaines, mon sexe resta mou dans mon slip de bains.

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Dimanche 20 décembre 7 20 /12 /Déc 10:30
Alexandre était un amour. Il était d’une patience exemplaire avec moi. Il me dorlotait, me réconfortait lors de mes cauchemars, passait des onguents avec une infinie douceur sur mes testicules endoloris. Il ne se formalisait pas de mon impuissance alors qu’elle me désespérait, il me rassurait en me disant qu’elle serait passagère et que mes érections ne seraient que plus fortes lorsque je serai remis de mon choc.
La gouvernante de Julien et Kevin nous avait adoptés, ses parents s’en moquaient royalement mais, sur l’insistance de leurs enfants, ils nous avaient amené lors de leur sortie en catamaran pour qu’on les distraie et qu’ainsi ils leur fichent la paix. Nous fîmes escale sur une minuscule île de sable blanc déserte avec seulement quelques cocotiers pour faire de l’ombre et nous nous ébattions allégrement dans l’eau chaude tandis que monsieur sirotait son whisky et que madame en était déjà à son troisième. Le skipper, aidé d’un jeune et beau matelot, avait installé deux tables, six fauteuils de toile à l’une, trois à l’autre, un grand parasol pour chaque table, et il était en train de faire cuire des langoustes sur un barbecue. Les couverts mis, on passa à table. Le matelot enfila des gants blancs pour le service, complétant sa panoplie blanche, bermuda, chemise et tongs, tout en blanc même ses dents.
C’est madame qui démarra la conversation :

- Vous avez vu cette horreur hier ?

Ne sachant pas de quoi elle parlait nous étions étonnés et restâmes silencieux. Monsieur éructa :

- ces deux dégénérés !

– Oui, c’est écœurant, rajouta madame, faire ça devant tout le monde ! On croirait vraiment qu’ils l’ont fait express.

– Le feu du ciel s’abattra sur eux, lança Kevin.

– Arrêtes tes conneries, ça fait combien de temps que le feu du ciel ne s’abat plus ? demanda Julien.

– Oui, le feu du ciel, et ils iront en enfer, s’exclama madame.
La gouvernante n’était pas à notre table, elle mangeait en compagnie des « employés », avec le skippeur et le matelot qui ne pouvait manger qu’entre deux plats. Elle se moquait éperdument du bavardage incessant de madame et de monsieur. Kevin était entré dans leur jeux (ou bien était-il vraiment convaincu de ce qu’il disait ?) et il insista sur ce qui devait choquer le plus sa mère. Il prétendit avoir vu les garçons mettre leurs langues dans la bouche l’une de l’autre, ce qui manqua de peu de faire vomir sa mère. J’avais une envie terrible d’embrasser Alexandre en poussant ma langue bien profond dans sa bouche pour voir la réaction des trois énergumènes mais, n’ayant aucune envie de finir mes jours abandonné sur une minuscule île déserte de l’océan indien, je n’en fis rien et j'attendis avec impatience la fin du repas pour pouvoir déserter cette table de fous.

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Samedi 19 décembre 6 19 /12 /Déc 17:50
Jour d’arrivée d’une nouvelle livraison de chair fraîche et blanche, qui fut rouge écrevisse dès le lendemain, elle nous fit une distraction pendant quelques jours. Nous n’étions pas en état de profiter pleinement de ceux qui étaient arrivés en même temps que nous mais, désormais que physiquement mes bourses allaient mieux et que psychologiquement notre mental est requinqué, on était d’attaque. On repéra immédiatement quelques beaux spécimens à étudier plus profondément. Je ne pouvais pas bander mais ça ne m’empêchait pas de mater.
La couleur de notre peau tranchait avec celle des nouveaux arrivants, bientôt il n’en paraitrait plus. On repéra une famille avec deux enfants, un encore trop jeune mais l’autre était déjà un jeune adulte qui devait avoir notre âge. Ses boucles blondes étaient superbes. Qu’est-ce qu’un viking venait faire dans cette ile de l’océan Indien ? Je regardai Alexandre et sans même dire un mot on se comprit. Notre but immédiat allait être de savoir si l’invasion des normands était proche et si nous serions violés consentants.
Il y avait aussi pas mal de jeunes couples dont un en voyage de noces ; rien ne nous interdisait de débaucher un jeune marié après tout. Quelques vieux couples à la retraite. Un groupe de quatre amis dans lequel, au vu des petits gestes qu’ils se faisaient en cachette des autres, deux semblaient avoir des affinités particulières. Deux groupes de filles. Enfin, deux hommes dans la trentaine, la tête rasée et un bouc très court sur le visage, des tatouages sur les épaules dénudées que laissaient apparaitre leurs débardeurs ; ils se roulèrent une longue pelle majestueuse au vu et au su de tous dans le hall de l’hôtel au moment de leur arrivée. Les commentaires ne tardèrent pas « t’as vu les pédés ? ». Mais aucun n’eut le courage de les faire à haute voix.
Le travail de rapprochement vers notre viking fut facilité par la faible proportion de garçons de notre âge. Mis à part lui il y avait un boutonneux qui portait encore un appareil dentaire et zozotait en postillonnant. Il paraissait d’ailleurs d’une timidité maladive et ne fit, de la semaine, aucune tentative pour nous aborder, tant mieux ! Quand à nous, nous étions les amis de Julien depuis que nous lui avions adressé la parole. Il ne nous lâchait plus.
Il était de Paris, rentrait à la fac à la Sorbonne en octobre, surtout grâce au piston car il n’avait pas de grandes qualités intellectuelles. Son père, PDG d’une entreprise, n’avait pas pu prendre de congés en été et il faisait donc rater une semaine de classes à son petit frère qui était en quatrième. Son père ne s’occupait que de son boulot et se foutait de tout le reste. Sa mère était totalement folle d’après Julien, elle passait sont temps entre une ligne d’héroïne et un verre de whisky. Ils étaient venus avec leur gouvernante car, même en vacances, ils ne voulaient s’occuper de rien, surtout pas de leurs enfants. Dés la descente de l’avion sa mère était inquiète de savoir comme elle allait pouvoir se fournir en blanche. Elle se contentera d’alcool sinon. Ça risquait de se compter en litres. Son petit frère, Kevin, le suivait partout car il n’y a aucun garçon ou fille de son âge ici.
« C’est facile de draguer les filles ici ? » Nous demanda Julien. Ça commençait bien, je présumai que ça ne serait pas facile de draguer le garçon.

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Jeudi 17 décembre 4 17 /12 /Déc 19:07
Ça faisait une semaine que nous étions dans ce somptueux hôtel où tout le personnel était aux petits soins avec nous. Vu le prix du séjour c’était la moindre des choses dirons-nous, sauf que nous n’avions rien payé puisque c’était ces messieurs très haut placés qui nous avaient offert ce séjour, que l’on pourrait qualifier presque d’exil doré. Alexandre s’occupa beaucoup de moi. Il me fit moult bisous et câlins. Nous nous prélassâmes au soleil avec des litres de produit de protection, gavés d’une nourriture exquise et variée. Nous dormîmes peau contre peau, lui dans mon dos pour éviter de me malmener autant que possible mes bijoux endommagés.
Nous savions que le propriétaire de l’hôtel était un habitué des soirées spéciales à Paris. Il avait donc tenu tout spécialement à ce que nous ayons tout ce dont nous pourrions avoir besoin, et même plus. Le médecin de l’hôtel me suivait quotidiennement pour contrôler l’évolution de l’état de mes couilles. Un psychologue, client également des mêmes soirées, avait été mandaté pour s’occuper de mon état mental mais je rechignais à le consulter. Je n’avais pas rebandé depuis ma mésaventure et, après quelques jours d’insistance de la part d’Alexandre, j’avais cédé et l’avais enfin consulté. Je ne bandais pas plus après mais je savais pourquoi. Du moins savais-je le pourquoi selon le psychologue. Mon jugement à son égard fut lapidaire : « c’est un con. » Alexandre qui connaissait personnellement des psychologues ne me contredit pas, il eut plutôt tendance à généraliser.
Je me réveillai un matin avec les testicules beaucoup moins douloureux. L’amélioration avait été soudaine et j’en fus soulagé. Je donnai mon cul à Alexandre pour que nous fassions l’amour puisque je ne bandais toujours pas. Au début il ne voulut pas, il avait peur de le blesser ou de rouvrir un souvenir atroce. Aussi il ne voulait pas prendre de plaisir alors que je ne pouvais en prendre. Puis il comprit que je désirais lui donner ce plaisir qui m’était interdit alors nous fîmes l’amour d’une façon délicieusement tendre. Je me couchai dos sur le lit, Alexandre avait soulevé mes jambes pour les poser sur ses épaules et il m’aima ainsi sans me lâcher du regard.
Au bout d’une semaine cet exil commença à nous peser. Tout est superbement magnifique ici mais on s’y ennuyait à mourir. En quelques heures on faisait le tour de l’île à pied. On connaissait tous les coraux par cœur. On avait donné un petit nom à tous les poissons du lagon. On avait compté le nombre de vagues, jour après jour, et ce fut le jeudi qui remporta le record. Si une semaine ici ressemblait au paradis, nous espérions que quatre n’allaient pas se rapprocher trop de l’enfer. Ou alors, si le paradis est aussi ennuyeux autant vivre chez le diable.

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Mercredi 16 décembre 3 16 /12 /Déc 20:14
Les organisateurs s’engagèrent à changer les règles pour qu’une telle chose ne puisse plus se produire et firent tout leur possible pour étouffer le scandale. Presque tous les invités avaient donné une fausse identité mais certains étaient notoirement connus et de proche en proche on pouvait connaître tous ceux qui avaient été présents ce soir ou d’autres soirs. Il fut décidé qu’une indemnisation serait versée au garçon pour qu’il se taise et n’engage pas de poursuites judiciaires. On fit disparaitre l’autre victime qui n’avait pas de famille connue. Monsieur Claude participa à la négociation sur le montant de l’indemnisation sans prendre de commission. Les organisateurs mirent leurs clients VIP à contribution, et ils se montrèrent généreux au-delà de ce que Monsieur Claude espérait. Après tout, qu’est-ce que dix ou vingt mille euros pour celui qui en gagne cinq à dix fois plus mensuellement ? Eux non plus ne voulaient pas de scandale. La somme recueillie fut donc conséquente. Ils offrirent en outre au garçon quatre semaines de repos sur une île paradisiaque des Seychelles en compagnie de la personne de son choix, qui, en l’occurrence, fut Alexandre. Le but de ce voyage était moins le repos que la volonté de l’éloigner de la capitale le temps que tout ceci se tasse. Ils auraient souhaité un plus long séjour, d’une ou de deux années, mais Alexandre voulait reprendre ses cours à la fac et devait donc revenir avant la rentrée.
Voici comment ils atterrirent au paradis après avoir visité l’enfer.

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Mardi 15 décembre 2 15 /12 /Déc 22:23
Quelqu’un eut l’idée de percer les couches de ruban au niveau des narines et de la bouche. Il fallait le faire sans blesser la victime. Quand on réussit à lui ouvrir la bouche on y découvrit avec horreur ce qui l’encombrait. Un des hôtes, qui était, comme il se doit, formé au secourisme lui souffla dans la bouche, lui pressa la cage thoracique, lui tapa dans les côtes tentant de la ranimer avec une respiration artificielle, mais le garçon n’avait plus aucune réaction.
Un autre dilemme s’ajoutait à tout ça, la plupart des invités étaient des hommes haut placés et fort connus, il fallait à tout prix éviter le scandale ; il était hors de question de faire venir la police. Appeler le SAMU ou les pompiers était fort compromettant, surtout avant d’avoir pu camoufler ce qui s’était réellement passé. La proposition de se débarrasser des corps quelque part revint sur le tapis. C’est surement ce que pensait la majorité des invités restants et la totalité des organisateurs puisque personne n’appela les secours. Un immense soulagement parcourut l’assemblée lorsque le garçon toussa, inspira profondément dans un râle proche de l’agonie puis vomit. Il eut ensuite une seconde inspiration accompagnée d’une quinte de toux, puis une troisième. Le garçon se mit alors à hurler de terreur et à gesticuler de façon désordonnée donnant des coups de poing dans le vide ou sur ceux qui étaient trop proches et qui tentaient de le maitriser. Il était impossible de le calmer d’autant plus qu’il ne pouvait toujours pas voir. Enfin quelqu’un dénicha une paire de tenailles, ceci allait permettre de venir à bout du fil de fer. Il fallut se mettre à plusieurs pour immobiliser le garçon afin de ne pas le blesser en coupant le fil de fer. Il ne se calma que quand ses yeux furent libérés, ses cris laissèrent la place à un torrent de larmes intarissables. D’autres dans l’assistance pleuraient aussi afin évacuer leurs stress.

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Lundi 14 décembre 1 14 /12 /Déc 19:33
Chapitre 4

Alexandre était au milieu d'un chapitre d'un passionnant livre de science-fiction, allongé sur le lit, dans le nid d’amour qu’il partageait avec son amoureux, l’attendant impatiemment, lorsqu'on tapa à la porte. C'était un homme dans la cinquantaine, grisonnant :
- Alexandre ?
- Oui, c’est moi.
- Je suis Claude.
Dans la voiture, pendant le trajet vers l’hôtel particulier où le drame s’était produit Monsieur Claude lui conta toute l’histoire.
Quand l’assassin sortit de la pièce rhabillé et repartit aussitôt le client suivant termina sans se presser le verre de cognac qu’il avait en main puis entra dans la chambre. Au cri qu’il poussa l’ensemble des serviteurs et des autres clients accoururent pour s’effrayer sur le cadavre au sol dans une mare de sang et le corps inerte de l’autre garçon suspendu au sling dont la tête était totalement et hermétiquement recouverte par plusieurs couches de ruban adhésif blanc. Quelqu’un se rua sur le garçon et entreprit de retirer la cagoule que formait le ruban mais celui-ci résistait. Un autre prit le pouls et ne sentit rien. Tout le monde s’affolait et courrait dans tous les sens gênant les secours plutôt que de les aider. Certains clients s’enfuirent sans même demander un remboursement. L’organisateur s’agitait et vociférait comme un fou, devenu totalement inutile. D’autres détachaient les mains et les chevilles du garçon, le sortaient du sling et le posaient sur le sol. On amena enfin des ciseaux et on entreprit de couper le ruban mais le piège était diabolique, les ciseaux se heurtèrent au fil de fer qui était inséré entre les couches. Impossible de continuer sans une pince coupante ou une tenaille mais personne ne savait s’il y en avait une et si oui où elle serait rangée. La situation était désespérée. Certains proposèrent d’abandonner et de faire disparaitre les deux corps.

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Samedi 12 décembre 6 12 /12 /Déc 09:29

Le garçon était désormais aveuglé et il sentit l'homme placer le fil de fer sur la première couche de scotch tandis que derrière la porte une voix disait :

- Dernière minute.

Son membre à nouveau en totale érection déformait le pantalon de l'homme pantalon. Ça faisait maintenant plus de deux minutes que le garçon ne pouvait pas respirer. Il y avait un incendie dans ses poumons et il lui était totalement impossible de réfléchir, comme si le manque d’air avait vidé son cerveau. Ses oreilles commençaient à bourdonner alors que l'homme plaçait la seconde couche de scotch par dessus le fil de fer. La porte annonça :

- temps terminé, il faut sortir.

L'homme jeta un dernier regard satisfait empli de sadisme, ramassa son sac et se dirigea vers la porte qu'il ouvrit et claqua. Il traversa l'appartement à grande vitesse au grand étonnement des autres invités et disparut.

A sa grande consternation, le garçon entendit le claquement de la porte qui le laissait seul dans cette pièce, n’ayant pas respiré depuis plus de trois minutes et sans aucune possibilité de le faire avant bien longtemps. Maintenant que les tortures avaient cessé et qu'il savait sa mort proche, il ressentit une grande sérénité. Il pensa à Alexandre qu'il aimait et à qui il allait faire beaucoup de peine et ceci lui déchira le cœur. Puis la nuit s'abattit sur lui.


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Vendredi 11 décembre 5 11 /12 /Déc 18:21

Et il fit quatre tours de film au niveau de son nez lui interdisant désormais de respirer. Il le contourna, reprit le maillet et s’enfonça à nouveau dans son cul. Tandis qu’on annonçait trois minutes de l’autre coté de la porte, les coups recommencèrent à pleuvoir sur ses couilles avec une intensité encore augmentée comme s'il voulait les lui arracher avant de le tuer. Le garçon n’avait plus la force de tenter de les éviter, l'homme compensa le manque de convulsions en lui pilonnant le cul de toute sa vigueur.

L’homme lui laboura le cul encore quelques courts instants, augmentant la force de ses coups en se rapprochant de l'orgasme qui l'emporta enfin. Ceci n'avait pas duré les cinq minutes qui restaient et le garçon comprit qu'il s'était laissé le temps pour le tuer. Toutes ces souffrances subies pour rien. Tous ses espoirs s'envolaient. L'homme prit son temps pour se retirer de son cul. Son intention n'était pas de trancher la gorge de ce beau corps meurtri, il souhaitait que sa mort soit la plus lente possible. Calmement, il ferma son pantalon, sa braguette et sa ceinture. Il traversa la pièce pour se saisir de son sac, en sortit un rouleau de ruban adhésif large, le genre qui sert pour les déménageurs, un rouleau de fil de fer et une pince coupante, puis se rapprocha pour mieux admirer le garçon en train de s’asphyxier. Les poumons le brûlaient, il avait désespérément besoin d’air. Mais, au lieu de me laisser respirer, l'homme commença par lui scotcher la tête au niveau du cou et tout en remontant vers le sommet de son crâne et d’un ton professoral il expliqua :

- Ils vont tenter d’arracher le scotch à la main mais c’est un des plus résistants, avec des fibres, tu comprends ? Alors ils vont devoir aller chercher des ciseaux. Et c’est là que tu vas comprendre la puissance de mon génie. Le fil de fer que je vais cacher entre deux couches de scotch, hé bien, ils pourront pas le couper avec les ciseaux. Et ça m’étonnerait qu’ils aient une pince coupante car la mienne, je vais l’emporter.


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Jeudi 10 décembre 4 10 /12 /Déc 20:23
Les coups cessèrent. L'homme resta planté dans le cul attendant que sa pression diminue. Le garçon ne savait plus s'il fallait accélérer sa jouissance afin de hâter la fin de ses souffrances ou prier pour qu'il ne jouisse pas avant la fin du temps qui lui était imparti, espérant ainsi être sauvé. L'homme regarda sa montre, puis sourit pour annoncer quinze minutes encore. L’éternité qu’il avait passé à lui exploser les couilles n'avait donc duré que trois minutes. Et il lui restait cinq périodes identiques à subir. Un hurlement de désespoir étouffé s’échappa de sa bouche. Son désespoir était à son paroxysme lorsque les coups reprirent. Son plaisir était de le voir souffrir intensément avant de le mettre à mort, ou peut être de le mettre à mort par la souffrance. Dans les deux cas il allait être comblé. Il allait avoir ses quinze minutes de barbarie.
On cogna à la porte pour annoncer :

- plus que cinq minutes.

Pendant les dix minutes qui venaient de passer l'homme avait fait deux pauses, au bord de l’orgasme, pour calmer son excitation. Le corps de le garçon n'était plus qu'un amas de douleur intense : de ses couilles elle irradiait dans ses cuisses et ses abdominaux où les muscles meurtris de ses convulsions incontrôlés se tétanisaient. Ses bras et ses jambes étaient blessés par les menottes. L'homme se retira alors de son cul et commença à se rhabiller. Il alla jusqu’à mettre ses chaussures et le garçon pensa alors que mon supplice était fini et que l'homme lui laisserait la vie sauve mais il me trompait gravement. L'homme n’avait laissé que sa braguette et la ceinture de ses pantalons ouverts d’où sortait un membre turgescent qui n'avait pas encore craché.

Il se saisit du rouleau de film plastique, s’approcha de la tête du garçon et dit :

- Prend une forte inspiration, ça va être ta dernière.


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Mercredi 9 décembre 3 09 /12 /Déc 20:33

Subitement les coups cessèrent. Le garçon regarda avec haine son tortionnaire et il constata qu’il était au bord de l’orgasme. Il avait interrompu ses tortures pour ne pas jouir, branlé par les contorsions de douleur de sa victime. Comprenant que son supplice mais aussi sa vie prendrait fin avec la jouissance de l'homme, il pria pour qu'il arrive à se contrôler et pour qu'il n'ait pas dépassé le point de non retour. Mais il se demanda comment il allait pouvoir supporter encore ces horreurs jusqu'à ce que le temps imparti à ce salopard soit terminé, si tant est qu'il ne le tue pas avant la fin. Comme s’il lisait dans ses pensées, l'homme regarda sa montre et annonça qu’il comptait bien profiter des dix-huit minutes qui lui restaient.

L'homme reprit ses coups avec une force et une cadence redoublée, comme s’il voulait lui faire exploser les couilles. Une douleur monstrueuse envahit le corps du garçon qui se tordait de toutes parts. Un coin de son cerveau estima, il ne sut pas comment, certainement un réflexe inconscient pour lui éviter de perdre l’esprit, le rythme à deux coups par seconde, ce qui faisait cent vingt par minute, deux mille cent soixante en dix-huit minutes. Il n’y survivra pas. Si l'homme ne lui tranchait pas la gorge il allait mourir par ces coups. Peut être valait-il mieux qu'il se force à vomir et qu'il écourte ainsi ses souffrances et prive son tortionnaire du plaisir de le tuer. Il tirait sur les liens désespérément tentant de les arracher mais les menottes étaient trop serrées pour qu'il se libérât, les chaînes trop épaisses ne casseraient pas. Il était totalement tétanisé par la douleur. Son cerveau s'embrouillait et il ne pouvait plus penser à rien, il avait même oublié ce qui encombrait sa bouche.


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Mardi 8 décembre 2 08 /12 /Déc 22:46

La montée du plaisir et l'orgasme avait pour un instant fait perdre le sentiment de l'état dans lequel il se trouvait mais maintenant que l'excitation s'en était allé, le garçon revint brutalement à la réalité. Le dégoût, multiplié par mille, le submergea et il sentit qu’il lui serait impossible de ne pas vomir même si l’épaisseur de plastique autour de ma tête lui déconseillait silencieusement de le faire. Il réalisa que l'homme allait jouir et qu'après il le tuerait. Il avait assisté impuissant au meurtre de l'autre garçon et il ne pourrait en être autrement pour lui. Il était au comble du désespoir, certain qu'il n'y avait aucune échappatoire mais souhaitant malgré tout qu'il prenne le plus longtemps possible à jouir. Il lui restait l’infime espoir que le temps imparti arrive à terme avant son exécution et qu'on le sauve in extremis. Toujours enfoncé dans ses tripes, de la main qui tout à l'heure le masturbait, l’homme se saisit de ses couilles et reprit les coups. La douleur qui, alors qu'il avançait vers l'orgasme, était tout juste supportable, était maintenant monstrueuse. La douleur était multipliée par la répétition rapide des coups, le coup suivant arrivant avant que la douleur du précédant se soit estompé. Il remuait autant qu'il le pouvait pour tenter d'éviter les coups ou pour en atténuer la portée mais c’était peine perdue. Il se tordait et se convulsait involontairement. Ses genoux attachés aux chaînes du sling ne lui étaient d'aucune utilité pour protéger ses couilles ni pour repousser le barbare qui semblait vouloir le mutiler avant de le tuer. Les coups pleuvaient avec une cadence impitoyable. Tous ses membres en tremblaient de douleur. Ses muscles étaient tétanisés. Ses jambes se tendaient puis ses genoux tentaient de se resserrer pour se tendre à nouveau. Tous ses mouvements désordonnés n'étaient que le résultat de ses nerfs mis à mal par la souffrance. La douleur augmentait à chacun des coups et irradiait dans son bas ventre et dans ses cuisses. L’homme n'avait même plus besoin de bouger ses reins, c'étaient ses contorsions qui généraient son aller-retour dans ses tripes. Ses cris, étouffés par la matière contenue dans sa bouche et par le film, étaient à peine audibles. Il voulait lui hurler de cesser mais il ne le pouvait pas.


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