Samedi 20 février
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18:08
Ils éclatèrent de rire tous les deux. Matthias envoya quelques jets restant d’urine directement sur la braguette de Kévin améliorant la transparence du tissu détrempé.
- Tu vas aller te baigner tout habillé, sinon je sais pas comment on va pouvoir rentrer.
Mais pour aller se baigner ils devaient sortir des toilettes et marcher presque un kilomètre en centre ville avant de rejoindre la plage. Ils ouvrirent la cabine. Matthias s’écarta un peu pour
admirer son œuvre et s’exclama.
- On voit ta bite comme si elle était dehors.
Ce qui les fit beaucoup rire. Ils allaient ainsi traverser presque tout Deauville attirant tous les regards, le plus souvent outrés, sur eux. Ils avaient même choisi de longer la plage et de ne
pas se baigner tout de suite afin de choquer les honnêtes gens plus longtemps. Lorsqu’au bout de quelques temps le tissu, en séchant, redevint opaque, Kévin demanda à Matthias s’il n’avait pas à
nouveau envie de pisser un peu. Celui-ci s’exécuta, dans un angle de rue, sans même rentrer dans une cabine, directement sur les points les plus stratégiques, à savoir, la braguette et ses
alentours. Kévin, pour faire bonne mesure, rajouta la sienne depuis l’intérieur de son bermuda redonnant à celui-ci la transparence désirée, si délicieusement choquante.
Grégory était estomaqué. Il tenait son petit frère pour un ange et il s’apercevait qu’il était un petit démon. Kévin, par contre, était ravi de son effet ce qui l’entraina vers d’autres
confidences. Comme celle concernant la cachette pour le livre qu’ils avaient ramené du Havre. Matthias avait découpé les pages intérieures d’une bible pour y ranger le livre tabou.
- Aussi, je trouvais bizarre, dit Grégory, le soudain mysticisme de Matthias à laisser trainer sa Bible en permanence sur la table de chevet.
- Ben c'est-à-dire qu’on la feuilletait fréquemment, répondit Kévin dans un éclat de rire contagieux.
- Vous êtes bien hard, s’exclama Alexandre.
- Et encore, ça c’est rien, laissa malencontreusement échapper Kévin, car désormais on n’allait plus le lâcher pour qu’il nous racontât la suite.