- mmmm, mmmm, s’échappa de ma bouche quand je tentai de leur dire d’arrêter.
- Ben voila l’autre qui chante maintenant.
Et ça les fit rire tous les deux. Je ne rigolai pas. Jamais j’aurai du accepter cela, j’en étais mortifié. Stéphane qui n’avait pas lâché la chaussure caressa du talon la peau des bourses d’Alexandre puis il la leva pour prendre de l’élan. Mon « mmmm » ne l’arrêta pas, le talon s’abattit pour la troisième fois sur les couilles endolories d’Alexandre dont le hurlement étouffé et les gesticulations ne s’arrêtaient plus.
- On fait quoi ? Demanda Stéphane.
- Il a bien précisé qu’il voulait qu’on aille jusqu’au bout.
- Ouais, mais là je pense qu’il a changé d’avis. On lui demande ?
- Non ! Il a dit qu’il voulait pas qu’on lui retire le bâillon.
- Ok, on lui demande.
Stéphane détacha le bâillon et le retira de la bouche d’Alexandre. Celui-ci se fâcha
- J’avais dit de pas me retirer le bâillon.
- Ok, ok !
- Et puis arrêtes de tapoter comme une fillette.
Stéphane et David se regardèrent interloqués. Ils hésitèrent un instant.
- Je croyais que vous étiez sadiques mais en fait vous êtes de marioles.