Le bâillon d’Alexandre retiré, celui-ci continua à râler, l’orgasme l’avait épuisé, anéanti. Il mit plus d’une minute pour émerger. Stéphane et David s’affairaient pour le détacher et l’allongèrent, amorphe, sur la couche. Sa respiration se calmait petit à petit. Il n’avait pas encore dit un mot. Il reprenait ses esprits.
- On va s’occuper de l’autre maintenant ? Demanda Stéphane.
L’autre c’était moi. Je bandais déjà en prévision de ce que je pensais subir. Mais je ne subis rien, pas ce soir du moins. Ils me détachèrent et je rejoignis Alexandre sur le lit pour le câliner et m’inquiéter de son état. Il allait bien.
Avant de nous coucher David, Stéphane et moi baisâmes de la façon la plus classique qui soit. Alexandre, qui n’avait plus de forces, nous contempla assis par terre dans un coin. Puis nous nous couchâmes tous les quatre serrés dans le lit détrempé par les flots d’Alexandre pour une nuit de sommeil réparateur rempli des rêves les plus fous.