Introduction

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Ce blog est un récit romancé. Pour le suivre, il faut entamer la lecture par l'article le plus ancien.


Sans doute, beaucoup de tous les écarts que tu vas voir peints te déplairont, on le sait, mais il s’en trouvera quelques-uns qui t’échaufferont au point de te couter du foutre, et voila tout ce qu’il nous faut. Si nous n’avions pas tout dit, tout analysé, comment voudrais-tu que nous eussions pu deviner ce qui te convient ? C’est à toi à la prendre et à laisser le reste ; un autre en fera autant ; et petit à petit tout aura trouvé sa place.

Sade

 

 

Malheur, cent fois malheur à la créature infortunée qui, dans un pareil abandon, se trouvait à la merci d’un scélérat sans loi et sans religion, que le crime amusait, et qui n’avait plus là d’autre intérêt que ses passions et d’autres mesures à garder que les lois impérieuses de ses perfides voluptés.

Sade

Lundi 17 mai 1 17 /05 /Mai 21:01

Ils bricolèrent les crochets qui servaient à maintenir la chaine tendue afin qu'on ne puisse plus la faire sauter depuis l'intérieur de la cellule. Jour après jour la faim me tiraillait intensément. Au bout d'environ une semaine ils m'apportèrent une nouvelle assiette remplie de la même viande cuisinée et sa vision ranima la douleur de l'absence d'Alexandre. Malgré ma faim inouïe, je ne pus y toucher. Le lendemain ils remportèrent l'assiette intacte. Cette torture psychologique était cent fois plus barbare et douloureuse que tout ce qu'ils m'avaient fait subir jusqu'alors et elle m'aida à prendre une résolution, celle de me laisser mourir de faim.


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Dimanche 16 mai 7 16 /05 /Mai 10:04

Je ne revis Alexandre de la journée et le soir de ce jour fatal ils m'apportèrent un plat de viande cuisinée devant lequel je m'écoulai en larmes. Je passai une nuit à pleurer, ne m'assoupissant que pour me réveiller dans un torrent de larmes. Le matin suivant l'assiette était toujours intacte et je me serai laisser mourir de faim plutôt que d'y toucher. Ils ne m'amenèrent rien d'autre m'assurant que je n'aurai rien tant que je n'aurai pas fini cette assiette. Puis, au bout d'une seconde nuit que je passai toujours dans les mêmes pleurs, ils retirèrent l'assiette et ne m'amenèrent plus rien. J'avais juste droit à une carafe qui au départ contenait de l'eau mais qui désormais était régulièrement remplie de leur urine.


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Samedi 15 mai 6 15 /05 /Mai 18:17

J'eus droit alors au fouet. Un par devant, l'autre par derrière, ils s'acharnèrent pendant de longues minutes à me lacérer le corps avec les lanières de cuir coupant, n'épargnant rien, ni mes jambes, ni mes fesses, ni même mon sexe. Surtout mon sexe. Ils ne visaient plus que lui après un moment. Un des deux salauds vint même me masturber pour le faire grandir et me décalotter pour pouvoir frapper directement et infailliblement mon gland. Je ne pouvais rien faire pour éviter les coups. Je sentais que si je me débattais trop je risquais de me rompre une cervicale ou de m'écraser le larynx. Ils se fatiguèrent quand je ne réagis presque plus. Ils me déposèrent alors au sol et un des deux me chargea, à moitié mort, sur son dos pour aller me déposer dans la cellule tandis que l'autre reliait le collier d'Alexandre au treuil et le sortait du liquide par le cou.


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Vendredi 14 mai 5 14 /05 /Mai 18:23

Ils m'y plongèrent dedans tête première et le contact de l'eau chaude sur mes membres glacés fut une nouvelle douleur vive et acérée. Je dus me battre conte elle, en tentant de ne pas noyer Alexandre qui partageait mon bain, pour culbuter cul par dessus tête et rejoindre la surface à la recherche d'air. Ils étaient là qui nous attendaient. Quand un de nous arrivait à la surface ils s'en saisirent pour lui placer un collier en cuir autour du cou, puis ils firent descendre le crochet du treuil. Je fus le premier infortuné qu'ils accrochèrent et sortirent du liquide. La chaleur m'avait revigoré mais je m'étranglais désormais suspendu par le cou, les pieds à plusieurs dizaines de centimètres du sol.


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Jeudi 13 mai 4 13 /05 /Mai 17:58

Puis l’engin démarra et nous ramena vers notre ancienne prison. On ne s’échappe pas si facilement du malheur.

- Vous avez d'la chance qu’on a pas de remplaçants, nous dit celui qui était venu à la rescousse de son camarade.

Il me jeta, toujours nu, sur la neige, dans le blizzard terrifiant, chargea Alexandre sur ses épaules et disparut dans la maison. Je restai quelques moments effrayants à trembler comme une lessiveuse avant qu'il revienne me chercher et m'emmener vers de nouvelles souffrances. Durant ce temps, son compère avait rempli la cuve dans laquelle ils avaient voulu noyer Hervé et Alexandre s'y débattait, pieds et poings liés, pour tenter de revenir prendre de l'air à la surface.


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Mercredi 12 mai 3 12 /05 /Mai 20:36

Je fermai les yeux, attendant la mort qui allait arriver très rapidement pour moi comme pour Alexandre. Il m’était totalement impossible de réfléchir. S’il y avait un moyen pour nous libérer j’étais totalement incapable de le trouver. Ce qui semblait certain, et qui dans un certain sens me soulageait, c’est que nos souffrances dureraient infiniment moins longtemps que celles d’Hervé.

Je ne m’aperçus de sa présence que lorsque des mains chaudes me saisirent aux côtes pour me soulever comme une brindille tremblante et me déposer sur l’arrière d’une banquette où Alexandre gisait déjà. Le claquement de mes dents m’avait empêché d’entendre un moteur arriver. Une couverture de survie vint nous couvrir rapidement nous soustrayant au terrible blizzard.


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Mardi 11 mai 2 11 /05 /Mai 22:30

Au moment de repartir, celui que nous avions attaqué redescendit de son engin, s’approcha de moi qui avait voulu le tuer, défit sa braguette, sorti son engin d’une autre nature, visa et m’arrosa de sa pisse fumante, depuis le haut de crâne jusqu’à mes jambes. Le soulagement dû à la chaleur de son urine fût à peine perceptible, avec le vent qui soufflait le liquide gela presque aussitôt sur ma peau nue me glaçant jusqu’aux os. Puis je le vis remonter sur son scooter et démarrer. Le claquement recouvrait presque totalement le bruit des moteurs qui s’éloignaient jusqu’à disparaitre.


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Lundi 10 mai 1 10 /05 /Mai 21:50

Je pus apercevoir un thermomètre qui indiquait moins quinze avant qu’ils nous jettent sur la neige comme deux fétus de paille à coté d’une bâche verte qu’ils soulevèrent aussitôt pour découvrir deux motoneiges. Ils nous attachèrent par les pieds chacun à l’arrière d’une motoneige à l’aide d’une corde puis mirent les gaz, nous trainant comme on voyait quelque fois dans les films de cow-boys, la neige glaciale projetée par les chenilles remplaçant la poussière des sabots du cheval. Nous fûmes trainés ainsi pendant des minutes qui nous parurent des siècles jusqu’à ne plus voir la maison qui était notre prison. Ils arrêtèrent les motos au milieu de nulle part et détachèrent les cordes.


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Dimanche 9 mai 7 09 /05 /Mai 12:17

Ils n’eurent aucun mal vu leur carrure et notre maigreur, aggravée par des semaines de souffrances. Ils nous remontèrent de la cave et sortirent de la maison. D’après mes calculs, nous étions au début du mois de mars et une épaisse couverture de neige éblouissante s’étendait à perte de vue. Après de longues journées passées dans la pénombre d’une cellule mal éclairée, tant de lumière, même par cette grise matinée sans soleil où soufflait un blizzard incisif, nous brula les yeux. Cette douleur pouvait être soulagée en fermant les yeux. Ce n’était pas le cas de l’autre, autrement plus dangereuse, la morsure du froid tranchant sur notre peau dénudée.


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Samedi 8 mai 6 08 /05 /Mai 17:56

Il commençait à faiblir lorsqu’un coup par derrière sur ma tête me prit par surprise. Son compère avait accouru et était arrivé sans que je l’entendisse. Notre plan avait tourné au fiasco. La sanction fut immédiate. Après avoir traité son ami hors de la cellule ils se mirent à l’abri de porté de notre menace en tendant et bloquant les chaines. Ils nous avaient retiré tout rayon d’action. Celui que j’avais étranglé récupéra peu à peu et entra dans une fureur inouïe. Il nous promit de nous le faire payer cher. Quand il se fut remis de ses émotions, ils entrèrent tous les deux nous attacher pieds et mains, puis, nous ayant retiré le collier métallique, ils nous chargèrent sur leurs épaules.


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Jeudi 6 mai 4 06 /05 /Mai 20:24

Dans un réflexe vif et précis, il donna un coup de genoux dans les génitaux d’Alexandre qui s’écroula plié en deux de douleur. J’eus plus de chance puisque je réussis à lui entourer le cou de ma chaîne et j’étais disposé à serrer jusqu’à mort s’ensuive mais il eut de temps de pousser un hurlement tonitruant avant que ma prise le prive de sa voix. Il se débattait vigoureusement tentant de s’accrocher à mes couilles ou d’y taper dessus. Je réussit à esquiver quelques coups mais il parvint à me les prendre dans une main et serra de toute sa force comme pour me les réduire en purée et tira comme pour me les arracher. Il ne fallait pas que je lâche ma prise et que je supporte cette douleur insupportable le temps qu’il perdît ses forces et qu’il s’évanouît.


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Mercredi 5 mai 3 05 /05 /Mai 21:32

Nous n’eûmes pas à attendre très longtemps et des pas nous annoncèrent son retour. Mon excitation était à son comble et mon stress aussi. Nous n’aurions probablement aucune autre chance, il fallait donc ne pas gâcher celle-ci. Attendre patiemment qu’il soit dans la meilleure position pour une attaque coordonnée, voila qui paraissait presque au-delà de la résistance de mes nerfs. Alors qu’il pénétrait dans la cellule avec le plateau chargé qu’il allait poser par terre j’avais l’impression que mes muscles tremblaient et que mes nerfs allaient craquer. C’est au moment où il se pencha pour déposer le plateau au sol que nous l’attaquâmes.


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Mardi 4 mai 2 04 /05 /Mai 20:20

A peine seuls on s’activa à secouer nos chaînes dans un boucan que nous n’avions pas prévu et qui risquait de faire rameuter tous les habitants de la maison, mais nous n’avions pas d’autre plan, on continua donc. Pour tenter de faire moins de bruit on s’évertuait à faire des mouvements ondulatoires sans secouer les chaînes trop vivement. Ceci fut opportun puisque ma chaîne sauta assez rapidement de son crochet. Ayant retrouvé ma liberté je me précipitai vers la chaîne d’Alexandre que je décrochais promptement. Puis je retournai à ma place pour ne pas éveiller son attention lorsqu’il reviendrait et pouvoir ainsi l’attaquer de concert avec Alexandre au moment où il serait au centre de la cellule.


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Lundi 3 mai 1 03 /05 /Mai 19:40

Durant le reste de la journée nous avions droit à des sévices sexuels ou à des tortures suivant leur bon vouloir, seuls ou les deux ensembles. Certains jours un seul venait s’occuper de nous le matin. Il me sembla que c’était le bon moment pour agir. Il fallait qu’au moins un de nous réussit à faire sauter la chaine du crochet qui la bloquait au moment où il s’absenterait pour aller chercher le petit déjeuner, et de recommencer en cas d’échec la fois d’après. L’occasion se présenta bientôt. Le plus jeune, et aussi le plus frêle bien que dans leur car on ne pouvait vraiment pas dire frêle, qui se présenta seul un matin. Après nous avoir bloqués et copieusement arrosés au jet il nous laissa pour aller chercher notre collation, nous avions un peu moins de cinq minutes devant nous pour mettre en œuvre notre plan.


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Dimanche 2 mai 7 02 /05 /Mai 21:31

Il fallait absolument trouver un moyen de nous sortir d’ici. Nous ne voulions par aller rejoindre Hervé sur son étagère poussiéreuse. Dans notre cellule nous étions enchaînes par le cou avec des chaînes suffisamment longues pour nous déplacer dans toute la cellule. Ces chaînes passaient dans des anneaux fixés à hauteur du cou sur les murs opposés et sortaient par une ouverture circulaire dans le mur de la cellule pour pouvoir être tirées de l’extérieur nous privant de mouvement. Une fois tendues nos geôliers les fixaient par un maillon à un crochet les bloquant en position tendue. Nous avions notre liberté durant la nuit. Le matin venu ils venaient tendre les chaînes avant de pénétrer dans la cellule pour nous laver au jet d’eau, puis ils nous laissaient ainsi le temps d’aller chercher notre petit déjeuner qu’ils posaient au centre de la cellule et enfin ils nous rendaient notre liberté, ceci immuablement jour après jour depuis que nous avions intégré cette cellule.


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