Lorsque je me réveillai, Alexandre était déjà conscient. Nous étions tous les deux attachés et bâillonnés à l’arrière sans fenêtres d’une fourgonnette qui roulait vers l’inconnu. Notre ravisseur avait eu la délicatesse de retirer nos bandeaux mais nous a bâillonnés avec du tissu dans la bouche pour nous interdire toute palabre. Je rampai sur le sol pour me rapprocher d’Alexandre. Sa présence et sa chaleur me rassura un peu mais plus je réfléchissais à notre situation plus je la voyais tragique. Peut-être me faisais-je des idées.