Mercredi 23 décembre 3 23 /12 /Déc 18:11
- Heu, Julien en bafouillait, je crois pas.

- Mais, vu ce qu’elle a vomi tout à l’heure sur les pédés…

Roland ne termina pas sa phrase et se dirigea vers la sortie dans le plus simple appareil. Hervé le suivit. Je regardai Alexandre et nous éclatâmes de rire simultanément, puis on se débarrassa nous aussi du reste de textile qui nous couvrait la peau et on se joignit à Hervé et Roland. Sur le pont du bateau ils se prirent dans les bras et s’échangèrent un long baiser (avec la langue aurait dit Kevin). Ils étaient magnifiques tous les deux, nus comme au premier jour mais infiniment plus beau qu’alors, peau contre peau, torse contre torse, abdomen contre abdomen, sexe contre sexe. La mère de Julien manqua de s’étouffer et recracha voilement la gorgée de whisky qui avait faillit passer par le mauvais chemin. Le père interrompit sa conversation au téléphone et celui-ci chût dans l’eau, plouf, il marcha beaucoup moins bien après. Puis, dans un bel ensemble, les deux marins plongèrent dans l’eau turquoise et chaude de l’océan.
Je ne voulus pas être en reste, alors je saisis Alexandre, me collai contre son corps et échangeai avec lui un merveilleux baiser (oui Kevin, avec la langue) puis je plongeai à la poursuite des marins suivi de peu par Alexandre. Il ne restait sur le pont que Julien qui n’avait pas retiré la pièce de tissu qui protégeait son intimité et qui ne nous suivit pas. Il partit se réfugier auprès de ses parents. Son père explosa et exigea qu’on rentre sur le champ à l’hôtel mais Roland lui fit face sans pudeur, sexe au vent, et lui signifia qu’il n’en était pas question. La prestation était payée et serait fournie jusqu’à son terme. Il était comique de voir un homme habillé en bermuda et chemisette engueuler un autre homme nu qui gardait tout son calme et se foutait éperdument de ce que lui disait l’autre, fort du fait que sans lui l’autre était condamné à rester. Le départ était prévu pour seize heures et il ne serait avancé que si tous les clients étaient d’accord. Le père et la mère s’exclamèrent qu’ils étaient d’accord, mais Roland se tourna alors vers nous pour connaître notre avis et nous lui dîmes que nous souhaitions rester.

- Alors, on reste jusqu’à seize heures, monsieur. Profitez bien du calme, dit Roland avec un énorme sourire, faisant des efforts pour ne pas éclater de rire devant au nez du père.

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