Mercredi 25 novembre 3 25 /11 /Nov 19:16

Je ne savais même plus parler français, sans parler de mon latin que je perdis alors que je ne l’ai jamais su.

- Hé bien, dites-nous par exemple ce que vous avez fait lors de votre dernier petit boulot.

J’ai été servi par un homme richissime à qui j’ai administré une fessée jusqu’au sang et donné manger par terre dans des assiettes remplies de ma pisse. Mais je doutai que le père d’Alexandre apprécie ma franchise sans parler d’Alexandre lui-même qui ne voudrait plus me revoir. Alors je gardai ça de coté.

- Tondre la pelouse, tailler des haies (j’avais failli dire des pipes), ramasser les feuilles mortes.

J’eusse aimé avoir une glace pour vérifier de combien de centimètres mon nez s’était allongé, mais le beau-père semblait satisfait. Il proposa même de m’embaucher prochainement pour s’occuper du jardin de la petite propriété qu’ils avaient à Saint-Germain. S’il avait su combien je détestais ça. Peut être qu’il aurait apprécié une bonne fessée par la tapette cloutée ?

La mère d’Alexandre était charmante mais elle me scrutait avec un peu trop d’intensité. Elle devait se dire qu’Alexandre faisait une bien grosse bêtise mais qu’elle allait y remédier et le faire revenir dans le « droit chemin ». Elle ne parla pas beaucoup, c’était surtout son mari qui faisait la conversation et de grands efforts pour être aimable. Quand à moi, je me contentai de répondre aux questions qu’il me posait. L’atmosphère était pesante et j’avais hâte que ça se termine pour rentrer dans notre doux nid. Mais le repas s'éternisait. Il n'y manquait rien, entrée, poisson, plat, dessert, le tout servi silencieusement par une bonne pas très agréable, fâchée de devoir travailler si tard ce jour là.

Le dessert expédié, monsieur et madame nous proposèrent de nous loger.

- Vous serez beaucoup plus confortables ici, et Francine (c’est la bonne) s’occupera très bien de vous. Elle cuisine divinement.

On avait déjà constaté la divine cuisine de Francine, Madame disait vrai, mais certainement qu'elle imaginait lui changer la mission pour qu'elle s'occupe aussi de nos mœurs, histoire de nous sauver du péché. Ils insistaient, les bougres, mais Alexandre et moi on ne se laissa pas faire, je tenais trop à ma liberté et Alexandre qui venait d’y goûter avait été conquis.


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