Alexandre s’en saisit, il n'avait plus le temps de tergiverser, résigné il l’approcha de ses bijoux pour les trancher. Dans un éclair de lucidité je pus lui crier de ne pas le faire mais
mes mots ne furent pas entendus. J’en oubliais ma souffrance physique, je préférais mourir pour le préserver, mais je n’étais pas maitre du bras d’Alexandre. Le couteau s’abattit. Le membre ne
fut pas tranché. L’entaille, bien que sérieuse, n’était pas suffisante. Le sang gicla avec force et Alexandre s’écroula sans connaissance.
- T’as pas de chance, plaisantèrent-ils. En plus qu’il perd sa bite il va même pas te sauver.
Et ils rigolaient en se branlant de plus belle. Alexandre revint à lui et, s’apercevant des dégâts, hurla son désespoir. Il reprit le couteau mais n’avait plus la force de faire le mouvement
définitif pour s’amputer, ses membres tremblaient et ses yeux étaient inondés de larmes. Enfin il y arriva et dans un ultime mouvement fatal détacha définitivement et irrémédiablement ce que
j’adorais tant chez lui. Il perdit connaissance à nouveau. Les bourreaux déversèrent leur semence. Satisfaits du spectacle, ils allèrent lui panser la plaie. Un se saisit du membre coupé,
s’approcha de moi, me fit ouvrir la bouche et il y enfonça cette partie d’Alexandre que j’avais tant de fois prise en bouche avec un si grand plaisir et qu’aujourd’hui on me l’y mettait dans un
déchirement de mon cœur dont la douleur dépassait et occultait cette de mes couilles. Il me bâillonna à nouveau emprisonnant ce morceau d’Alexandre dans ma bouche. Puis ils chargèrent Alexandre
inerte pour le transporter vers le sous-sol me laissant toujours pendu, le jerrican se remplissant encore.
- Il aurait du venir appuyer sur le bouton avant de s’évanouir, dirent-ils, dans un éclat de rire, en partant. Puisqu’Alexandre n’avait pu actionner le treuil, me laisseraient-ils pendre jusqu’à
mort s’en suive ?