En route vers la destination du soir, Monsieur Claude me ménageait la surprise. Nous arrivâmes devant une belle battisse entre les arbres après trois quart d’heure de route. Après avoir franchi le portail qui n'était pas fermé, nous contournâmes la maison afin de trouver une porte de service ouverte sur l’arrière. Nous entrâmes dans la cuisine. Monsieur Claude me fit revêtir une robe de nourrisse comme celles que j'avais vu quelque fois à la télé dans des téléfilms historiques se passant au XIXème siècle. C’était la deuxième fois de ma vie que je me retrouvais travesti. J'étais nu au dessous mais les amples jupons cachaient tout. Le premier était blanc, par-dessus la jupe était noire, mon bonnet noir également avec de la dentelle blanche sur les bords. Une fois équipé ainsi, Monsieur Claude me fit passer par le salon désert jusqu’à une chambre au fond d’un couloir. Et là quelle ne fut pas ma surprise. Au beau milieu de la pièce, sur un tapis, il y avait un gros bébé. Portant une barboteuse sous laquelle on devinait une énorme couche. Dans la bouche il a une tétine d’une taille impressionnante. Sur le torse un bavoir. J’avais devant les yeux ébahis un bébé poupon de cinquante ans et de cent cinquante kilos au bas mot, parfaitement équipé qui se mit tout à coup à pleurer.
Monsieur Claude m’indiqua le biberon dans lequel le liquide ne me parut pas être du lait, à l’odeur il me sembla plutôt que c’était … de la bière. Je le pris et je m’approchai du bébé que je fis asseoir sur les fesses, ne pouvant le prendre sur mes genoux au risque de mourir écrabouillé, et je lui tendis le biberon. Le voici qu’il buvait en tétant, je dus faire alors des efforts surhumains pour ne pas éclater de rire mais je ne pus empêcher un sourire de s'inscrire sur mon visage. Une fois fini, il se mit à pleurer de nouveau. Je ne savais pas quoi faire, le biberon était vide et je ne voyais rien d'autre à lui donner dans la pièce. J’implorai Monsieur Claude du regard.
- N’aurait-il pas sali sa couche ?
Je restai stupéfait. Heureusement, Monsieur Claude était là et il me dit quoi faire. J’ouvrai donc la barboteuse puis la couche. Effectivement elle est jaunasse et mouillée. Monsieur Claude fit les questions et les réponses.
- Que fait-on aux bébés de cet âge qui ne sont pas encore propres ? La fessée !