- C’est pour les grandes personnes, lui dit-on, et il fit la remarque que Julien était au moins aussi « grand » que nous.
- Hé bien, si Julien veut venir, il peut, mais pas toi, tu es trop jeune encore.
On se sépara, on regagna notre chambre pour nous débarrasser du sel sous une douche fraiche que nous prîmes ensemble. Je m’occupai du dos d’Alexandre tandis qu’il s’occupait du mien. Le sexe
d’Alexandre était tendu comme un arc, je m’apprêtai à lui donner du plaisir mais il souhaita se préserver pour le soir. Le mien restait désespérément flasque. On rejoignit ensuite la salle à
manger pour nous régaler au buffet, toujours aussi savoureux, copieux et garni.
Le dessert descendu on retourna à notre chambre car Hervé et Roland n’allaient pas tarder. Ils furent ponctuels et sonnèrent à l’heure convenue. On ouvrit, ils étaient là en chemisette et bermuda
décontracté, aussi craquants que le matin en tenue de travail. Roland avait prévu le programme de la soirée : un poker déshabilleur. Celui qui avait la plus petite main devait retirer une pièce
de vêtement. Si le perdant était déjà nu, vu le nombre de vêtement que nous portions ça irait vite, il devrait exécuter un gage. On s’installa en cercle par terre au milieu de la chambre. Je
distribuai les cartes. C’est alors qu’on tapa à la porte et que la voix de Julien dit :
- C’est moi !