Si les muscles d’Hervé lui permettaient de tenir suffisamment longtemps c’est mon urine qui allait le noyer. J’en pleurais de dépit. Ils me placèrent un pince à linge sur le nez afin de m’obliger à respirer à travers le tuyau, donc à le vider pour ce faire, ce qui ne pouvait être fait qu’en buvant, et versèrent une demi bouteille d’eau dans l’entonnoir. Puis, me laissant ainsi, ils allèrent s’occuper d’Alexandre.
Il fut attaché sur un sling. Ils lui installèrent un anneau entre les dents, retenu par une lanière à l’arrière de sa tête, ainsi il ne pouvait mordre celui qui voulait pénétrer sa bouche. Alors qu’ils lui retiraient le bâillon pour lui mettre l’anneau, il les implora de cesser ces horreurs. Mauvais calcul ! Un des bourreaux s’exclama :
- Oh putain ! Un peu plus et il me faisait juter. Vas-y supplie encore.