Mercredi 4 novembre 3 04 /11 /Nov 20:47
Je me levai, le saisis par la taille et l’entraîna sur le lit, j'étais prêt à le violer et lui prêt à se laisser violer. Nos bouches se rejoignirent et on échangea nos salives en nous frottant l’un sur l’autre, tantôt dessus, tantôt dessous. On ne pouvait pas détacher nos lèvres, nos langues partirent dans un combat de catch d’une douceur extrême et une exploration spéléologique de nos bouches respectives. Nos sexes frottaient sur le pubis de l’autre. Nos mains parcouraient nos corps, depuis les cheveux jusqu’aux cuisses faute de pouvoir aller plus bas, soudés que nous étions par nos bouches. Ce baiser enflammé durait et durait encore, aucun de nous ne désirait se séparer de l’autre le premier, je crus que nous le ferions durer toute l’éternité tant notre plaisir était immense. Mais un plaisir plus immense encore nous attendait lorsque les convulsions de nos orgasmes s’annoncèrent. On ne se lâcha pas la bouche mais on ressentit par nos lèvres que l’autre était sur le point de jouir. Je ne sais lequel des deux partit en premier, il déclencha la jouissance de l’autre instantanément et nos spermes jaillirent presque simultanément entre nos abdomens réjouis, se mélangeant comme on mélangeait nos salives, alors que nous respirions chacun la jouissance de l’autre.

Nos bouches se séparèrent enfin, pas nos corps. Nous nous endormîmes dans les bras l’un de l’autre. Ce n’est qu’un long moment après qu’on revint à la réalité, bien plus collés qu’avant, notre sperme en séchant ayant parfait le collage de nos corps. Il était l’heure pour lui de partir. Il ne voulu pas se doucher pour ne pas effacer mon odeur et garder sur ses poils collés le souvenir de notre amour.

Alexandre repartit vers 19h30, il devait rentrer chez lui pour dîner avec ses parents. Une fois seul mais heureux dans ma chambre, je cherchai sur les draps le souvenir du parfum d’Alexandre. Je m’allongeai sur le lit pour me remémorer cette après midi merveilleuse, son toucher, son odeur, son goût. J’en voulais encore mais il n’était pas là. Mon érection reprit. Son toucher je ne pouvais que l’imaginer, son odeur flottait partout, son goût…

Je sentis tout à coup la culpabilité, le poids de deux mille ans de morale chrétienne dont le leitmotiv est de nuire au bonheur. Cette morale qui me faisait juger malsain ce qui devait contribuer à mon bonheur, ce qui était sain par dessus tout, ce qu'il y avait de plus naturel dans le monde, une des dernières choses naturelles qui restaient à l'espèce humaine et que la religion tentait de dénaturer et de corrompre. Je me révoltai contre elle et je voulus communier avec Alexandre à ma façon, sans confession préalable, sans dieu et sans ses curaillons parasites, juste Alexandre et moi. Je m’agenouillai comme à la prière devant le pot. Avec ma main droite je détachai un morceau de l’hostie qu’Alexandre avait déposé quelques heures plus tôt. Je le pris dans la paume de ma main gauche ouverte, tournée vers mon ciel à moi. Je placai ma main droite ouverte sous la gauche et je récitai mon sacrement :

- le corps d’Alexandre.

Puis du bout des doigts je pris ce morceau, le déposai sur ma langue et l’avalai en disant :

- amen.


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Commentaires

"le lied motif" ? Qu'est-ce à dire? Le "leitmotif"

Sinon, très bandant ce passage!
commentaire n° :1 posté par : a_no_name le: 08/01/2010 à 20h22
Bonjour et merci pour vos commentaires.
Je ne relis pas toujours très attentivement mon texte avant de le publier, merci pour vos corrections que j'utiliserai. Concernant l'origine du texte je préfère rester dans le vague, chaque lecteur pourra se faire son idée.
Bonne lecture, j'espère que la suite vous passionnera.
réponse de : Initiation le: 08/01/2010 à 20h49

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