Les effets du sédatif commençaient à se dissiper alors que ces monstres finissaient de m’attacher sur une grande planche munie d’une multitude d’anneaux. Ils m’avaient déjà immobilisé à l’aide de
sangles qu’ils passaient dans les anneaux et mis un bâillon muni d’un tube inséré profondément entre les dents afin de m’interdire de refermer la bouche. Pour rentre ce dispositif étanche ils
m’entourèrent la tête de plusieurs tours de ruban adhésif, fermant tous mes orifices à l’excusions de mes yeux. Voulaient-ils pouvoir lire ma terreur dans mon regard ou voulaient-ils l’augmenter
par le spectacle de ce qui se passait ? Ils me placèrent des cales de chaque coté de ma tête, bien serrées, m’empêchant de la tourner vers la droite ou la gauche. Avec la sangle qui me prit prend
le front et celle qui passait dans mon cou j’avais la tête impitoyablement immobilisée. Ils se saisirent ensuite de la baignoire en plexiglas transparent et l’installèrent au dessus de moi,
l’évacuation connectée au tube qui me rentrait dans la bouche.
Quand à Alexandre, il était suspendu dans un harnais qui lui serrait tout le corps, accroché au treuil par des chaînes, le cathéter inséré dans son urètre pendait entre ses jambes, maintenu par
les pansements. Nous voyant éveillés tous les deux, dans un éclat de rire, ils dirent à Alexandre :
- Tu vois comme c’est ingénieux. Ton amoureux ne peut que respirer par la bouche puisque je lui ai bouché le nez. S’il veut vivre il devra s’efforcer de laisser le tube vide. Comment ? A lui de
découvrir !