Ils nous quittèrent en continuant à se marrer. Alexandre ne pouvait continuer sa technique car il avait peur qu’en poussant il ne puisse retenir le contenu de ses intestins, mais il laissait
couler puis stoppait ainsi de suite jusqu’à avoir bien soulagé sa vessie. C’était la première fois depuis qu’il était ainsi suspendu qu’il était soulagé de ce coté là, pour peu de temps. Le fait
que je doive tout avaler le mortifiait mais il était doublement mortifié maintenant qu’il devait soulager ses trippes. Il tenta la même technique, laisser couler, en espérant ne pas expulser de
gros morceaux susceptibles de boucher le tuyau par lequel je respirais. Ce qui en sortit fut une bouillie épaisse, marron foncé et d’une odeur épouvantable qui reste accrochée au fond de la
baignoire, au moins je n’aurai pas à avaler ça. Uniquement l’urine de l’assassin, d’un brun dégoutant, coulait jusqu’à ma bouche. Alexandre se vida donc sans crainte déposant une montagne de
merde molle et puante sur le plexiglas.
A tour de rôle, un des monstres revenait régulièrement toutes les demi-heures vider deux canettes dans l’entonnoir pour les faire boire à Alexandre et le forcer à les pisser. Il le félicita pour
l’immensité de la merde qu’il avait déposée au fond de la baignoire puis il fit faire volte face à Alexandre pour que son jet d’urine arrive en amont du monticule où elle commença à former un lac
qui se remplissait à mesure qu’Alexandre pissait. Ils s’en amusaient à chaque fois qu’ils revenaient de voir que le monticule, poussé par le lac d’urine, se déplaçait petit à petit vers le trou
d'évacuation.
Ils nous dirent qu’ils resteraient pour assister à la conclusion de tout cela. Même s’ils enregistraient tout ce que les deux caméras filmaient, le direct n’a pas son pareil pour ce genre
de spectacle. Ils en bandaient déjà. La plateforme servit à nouveau. Les deux montèrent dessus pour se soulager au dépends du cul d’Alexandre. Le second soulagea en même temps sa vessie d’un
liquide qui n’irait pas grossir le lac puisqu’en ressortant il coulerait en aval du barrage.
La nuit arrivait et le barrage tenait encore. La quantité de liquide en amont devenait impressionnante, d’autant plus qu’ils y pissaient pour grossir le lac. Pendant la nuit il commença à
déborder mais le monticule n’avançait plus. Leurs visites se faisaient plus rares. Ils dormaient. Nous ne le pouvions pas mais je m’assoupissais, allongé sous la baignoire, quand rien ne coulait
dans ma gorge.