Ils installèrent la plateforme derrière moi et me retirèrent le plug qui faisait bouchon dans mon fondement depuis maintenant quatre jours. La quantité qui s’était amassée espérant une évacuation proche était énorme et je ne pus rien faire pour la retenir à l’intérieur de moi. Une partie tomba sur la plateforme et le reste alla s’écraser au fond de la baignoire, entre le barrage et l’évacuation. Heureusement pour Alexandre, la consistance en était pâteuse et elle colla au plexiglas sans couler vers l’évacuation. Je subis ensuite deux pénétrations coup sur coup, la seconde se poursuivant pas l’administration d’un lavement à l’urine comme ils aimaient en donner depuis la veille. Puis ils déplacèrent un peu le treuil pour que je sois à la verticale du lac de pisse, et ils nous laissèrent après m’avoir donné deux autres canettes de bière. Craignant, à juste raison, une catastrophe je serrai autant que possible mes sphincters, mais se retenir pendant une journée, ou même pendant une heure, plein devant et derrière, est surhumain, et je ne suis pas un surhomme. Je relâchai aussi doucement que possible mais le contenu de mes trippes dégringola sans contrôle dans le lac d’urine où il généra une vague meurtrière. Ce fut le raz de marrée fatal qui fil s’écrouler le barrage de merde. En rompant la digue la vague d’urine emporta tout sur son passage, la digue qu’Alexandre avait laissé et le tas que j'avais ajouté dans le lit du fleuve meurtrier. Plusieurs litres d’un liquide épouvantable se ruaient vers le tuyau qui permettait à Alexandre de respirer. Il fut irrémédiablement submergé.