- Que fait-on ?
- Ben, je pense qu’il faudrait rentrer pour nous laver, me dit-il.
Nous prîmes le chemin du retour. Il finit de s’essuyer les mains sur mes fesses. Les traces auraient pu passer pour de la boue s’il n’y avait eu pas cette odeur prenante. Aux carrefours, en attendant de traverser, les autres piétons s’éloignaient après nous avoir jeté un coup l’œil écœuré. C'est alors que nous fûmes rejoints par le garçon. Sans dire un mot il se plaça devant moi, posa ses mains sur mes hanches, m'attira à lui et se colla à mon pubis. Je sentis une érection monumentale derrière sa braguette. Comme il n’y avait aucune résistance de ma part, il sortit la langue et me lécha le visage en direction de ma bouche où il finit dans un baiser profond me donnant à gouter ce que sa langue a récolté sur ma peau.
- Viens avec nous, lui dis-je.
- Je peux pas, y'a ma copine qui m'attend.
- Qu'elle attende.
Et après une courte hésitation il répondit :
- Oui, qu'elle attende !
Benjamin, puisque c’est ainsi qu’il s’appelait, plante là sa copine et, tout bandant et émoustillé, nous suivit à la maison. Il ne résistait pas à l’envie, à chaque carrefour que nous devions traverser, de lécher sensuellement mon visage et baiser mes lèvres. A peine dans l’ascenseur, Il se jeta goulument sur mon visage qui fut presque totalement débarbouillé avant qu’on rentrât dans l’appartement. Je n’avais pas besoin de douche, sa langue m’avait nettoyé consciencieusement. Elle n’épargna pas la main d’Alexandre. Et c’est en baisant mon boxer et découvrant ce qu’il cachait et en s’y jetant dessus goulument qu’il en jouit dans son pantalon sans même se toucher.