De retour à la chambre je lui proposai de poser son sac et d’aller manger quelque part. Alexandre me dit qu’il était fatigué par sa journée et qu’il préfèrerait ne pas ressortir. Il suggéra de commander une pizza par téléphone. Il prit une quatre saisons et moi une parme. J’évitais celle aux fruits de mer dont l’ail qui la composait pourrait gâcher les baisers que je comptais lui donner.
Alexandre rangea ses affaires de toilette sur la tablette au dessus de l’évier. Il mit sa brosse à dents dans le même verre que la mienne. Dans l’armoire quasiment vide tant j’avais peu de vêtements, il posa ses t-shirts sur les miens, ses caleçons en tas sur les miens aussi, les chaussettes mélangées avec les miennes. Je l’observe pendant qu’il s’affairait ainsi et je m'attendrissait puis m’approchai. Je me collai contre son dos et lui caressai la poitrine, puis je passai mes mains sous son t-shirt pour toucher directement sa peau. Il avait fini ses rangements, il n’avait pas beaucoup à ranger, et il se laissa faire appréciant ma chaleur tout comme j’appréciais la sienne. Je titillai son nombril puis je passai quelques doigts entre son ventre et sa ceinture pour caresser ses poils pubiens. Ses mains vinrent vers l’arrière pour me cajoler les hanches. Je déposai des tendres bisous sur son cou puis d’un mouvement vif je le fis se retourner pour l’embrasser goulument à pleine bouche. Mes mains couraient sur son dos comme les siennes sur le mien. Nous échangions un baiser passionné et enflammé en nous serrant mutuellement.