De la main j’arrêtai Alexandre. Il me demanda si tout allait bien. Je lui fis signe de la tête que oui et je dis à haute voix :
- Si vous voulez voir mieux vous pouvez entrer.
Une cavalcade dans le couloir nous fit éclater de rire. Ils n’avaient même pas pris la peine de refermer la porte. Nous étions encore en train de rire que la porte s’ouvrit un peu plus pour laisser le passage à Grégory qui, tout penaud, nous demanda :
- C’est vrai que je peux regarder ?
Notre hilarité redoubla. Elle était contagieuse car Grégory rigola aussi. Quand on réussit à se calmer on lui signifia qu’il pouvait aussi participer s’il le souhaitait. Il n’avait aucune expérience. Il avait bien couché deux ou trois fois avec des filles mais ce n’était pas allé très loin. Alors il préféra rester en retrait et observer. Mais malheureusement notre excitation était partie, emportée par l’ouragan de notre rire. Et nous étions troublés par la présence de notre spectateur. On reprit alors les préliminaires afin de faire grossir les outils qui devaient servir à l’office.
Au petit déjeuner les discutions tournèrent irrésistiblement autour du sexe. Grégory se vantait de ne plus être puceau, il avait couché une fois avec Magalie et deux avec Justine.
- Il n’y a plus que Kévin qu’est puceau, s’exclama-t-il dans un rire.
- Chuis pas puceau, répondit timidement Kévin en rougissant.