Notre moral et nos espoirs étaient au plus bas ; nous n’arrivions plus à nous consoler et à croire qu’un jour la libération arriverait quand il y eut soudain une grande agitation. Les deux
bourreaux accoururent un peu paniqués dans notre cellule. Après avoir tendu la chaine qui nous immobilisait contre les murs ils vinrent m’attacher les mains dans le dos.
- Où est le scotch ?
- Merde, je l’ai oublié.
- Putain, c’est pas le moment.
- J’y vais, attache l’autre entre temps.
Pendant qu’un tortionnaire repartait à l’assaut des escaliers en courant l’autre s’activa à lier les poignets d’Alexandre.