Initiation
Le printemps commençait à se faire sentir. La lumière qui entrait par le petit vasistas était un peu plus forte et en se faisant la courte échelle on pouvait apercevoir de plus en plus de touffes d’herbes qui émergeaient de la neige. Les jours faisaient suite aux jours, les semaines aux semaines. Nos orifices étaient régulièrement utilisés, ensemble ou séparément. Des tortures plus ou moins raffinées nous étaient infligées de temps à autre. Nous n’étions sortis de notre cellule que pour servir sexuellement ou pour emplir nos intestins de ce qui allait nous nourrir. Comme toilette nous avions un jet sous pression qui décollait notre crasse du corps et qui balayait les excréments du sol jusqu’à une petite évacuation dans un coin de la cellule.