Julien voulait ressortir d’ici pour, soi-disant, laisser dormir le skipper, mais Hervé nous dit d’entrer dans sa chambre qu’il allait se changer pour enfiler un maillot de bains. Il retira ses
tongs et sa chemise. Son corps était plus bronzé que le mien et celui d’Alexandre, de superbes petits tétons pointaient sur sa poitrine glabre. Il défit sa ceinture. Julien était de plus en plus
mal à l’aise, il se détourna vers la porte pour ne pas voir ce spectacle qui nous enchantait Alexandre et moi. Hervé défit le bouton du bermuda et fit glisser la fermeture éclair, puis il le laissa
tomber à ses pieds et le repoussa dans un coin de la chambre. Il restait devant nous avec un slip blanc dans lequel on pouvait voir que la bête n’était pas endormie. Ses deux pouces passèrent sous
la ceinture du slip et, en se courbant, comme s’il faisait un salut à ses spectateurs ravis, il le baissa jusqu'à ses chevilles et se releva pour nous offrir un spectacle infiniment plus savoureux
que cette minuscule île déserte où nous avions accosté.
- Bonjour les enfants !
Nous sursautâmes et nous retournâmes instantanément pour voir que le skipper, en tenue d’Adam, s’était réveillé et nous rendait visite. Julien, qui lui faisait face, était pétrifié comme s’il
avait vu la destruction de Sodome et Gomorrhe. Je m’attendais à ce qu’il se transforme en statue de sel. Nous étions désormais trois garçons en maillot de bains, deux autres totalement nus dans
cette petite chambre du catamaran. Hervé s’approcha du skipper, posa une main sur sa nuque, attira son visage vers le sien et s’empara goulûment de ses lèvres en flattant ses couilles de la main.
Son sexe palpita.
- Enfile ton maillot de bain, on va piquer une tête, dit Hervé.
- Selon les clients qu’on a on peut faire du nudisme sur ces petits îlots mais je pense pas que votre mère aimerait ça, dit Roland le skipper.