Initiation
Jour d’arrivée d’une nouvelle livraison de chair fraîche et blanche, qui fut rouge écrevisse dès le lendemain, elle nous fit une distraction pendant quelques jours. Nous n’étions pas en état de
profiter pleinement de ceux qui étaient arrivés en même temps que nous mais, désormais que physiquement mes bourses allaient mieux et que psychologiquement notre mental est requinqué, on était
d’attaque. On repéra immédiatement quelques beaux spécimens à étudier plus profondément. Je ne pouvais pas bander mais ça ne m’empêchait pas de mater.
La couleur de notre peau tranchait avec celle des nouveaux arrivants, bientôt il n’en paraitrait plus. On repéra une famille avec deux enfants, un encore trop jeune mais l’autre était déjà un jeune adulte qui devait avoir notre âge. Ses boucles blondes étaient superbes. Qu’est-ce qu’un viking venait faire dans cette ile de l’océan Indien ? Je regardai Alexandre et sans même dire un mot on se comprit. Notre but immédiat allait être de savoir si l’invasion des normands était proche et si nous serions violés consentants.
Il y avait aussi pas mal de jeunes couples dont un en voyage de noces ; rien ne nous interdisait de débaucher un jeune marié après tout. Quelques vieux couples à la retraite. Un groupe de quatre amis dans lequel, au vu des petits gestes qu’ils se faisaient en cachette des autres, deux semblaient avoir des affinités particulières. Deux groupes de filles. Enfin, deux hommes dans la trentaine, la tête rasée et un bouc très court sur le visage, des tatouages sur les épaules dénudées que laissaient apparaitre leurs débardeurs ; ils se roulèrent une longue pelle majestueuse au vu et au su de tous dans le hall de l’hôtel au moment de leur arrivée. Les commentaires ne tardèrent pas « t’as vu les pédés ? ». Mais aucun n’eut le courage de les faire à haute voix.
Le travail de rapprochement vers notre viking fut facilité par la faible proportion de garçons de notre âge. Mis à part lui il y avait un boutonneux qui portait encore un appareil dentaire et zozotait en postillonnant. Il paraissait d’ailleurs d’une timidité maladive et ne fit, de la semaine, aucune tentative pour nous aborder, tant mieux ! Quand à nous, nous étions les amis de Julien depuis que nous lui avions adressé la parole. Il ne nous lâchait plus.
Il était de Paris, rentrait à la fac à la Sorbonne en octobre, surtout grâce au piston car il n’avait pas de grandes qualités intellectuelles. Son père, PDG d’une entreprise, n’avait pas pu prendre de congés en été et il faisait donc rater une semaine de classes à son petit frère qui était en quatrième. Son père ne s’occupait que de son boulot et se foutait de tout le reste. Sa mère était totalement folle d’après Julien, elle passait sont temps entre une ligne d’héroïne et un verre de whisky. Ils étaient venus avec leur gouvernante car, même en vacances, ils ne voulaient s’occuper de rien, surtout pas de leurs enfants. Dés la descente de l’avion sa mère était inquiète de savoir comme elle allait pouvoir se fournir en blanche. Elle se contentera d’alcool sinon. Ça risquait de se compter en litres. Son petit frère, Kevin, le suivait partout car il n’y a aucun garçon ou fille de son âge ici.
« C’est facile de draguer les filles ici ? » Nous demanda Julien. Ça commençait bien, je présumai que ça ne serait pas facile de draguer le garçon.
La couleur de notre peau tranchait avec celle des nouveaux arrivants, bientôt il n’en paraitrait plus. On repéra une famille avec deux enfants, un encore trop jeune mais l’autre était déjà un jeune adulte qui devait avoir notre âge. Ses boucles blondes étaient superbes. Qu’est-ce qu’un viking venait faire dans cette ile de l’océan Indien ? Je regardai Alexandre et sans même dire un mot on se comprit. Notre but immédiat allait être de savoir si l’invasion des normands était proche et si nous serions violés consentants.
Il y avait aussi pas mal de jeunes couples dont un en voyage de noces ; rien ne nous interdisait de débaucher un jeune marié après tout. Quelques vieux couples à la retraite. Un groupe de quatre amis dans lequel, au vu des petits gestes qu’ils se faisaient en cachette des autres, deux semblaient avoir des affinités particulières. Deux groupes de filles. Enfin, deux hommes dans la trentaine, la tête rasée et un bouc très court sur le visage, des tatouages sur les épaules dénudées que laissaient apparaitre leurs débardeurs ; ils se roulèrent une longue pelle majestueuse au vu et au su de tous dans le hall de l’hôtel au moment de leur arrivée. Les commentaires ne tardèrent pas « t’as vu les pédés ? ». Mais aucun n’eut le courage de les faire à haute voix.
Le travail de rapprochement vers notre viking fut facilité par la faible proportion de garçons de notre âge. Mis à part lui il y avait un boutonneux qui portait encore un appareil dentaire et zozotait en postillonnant. Il paraissait d’ailleurs d’une timidité maladive et ne fit, de la semaine, aucune tentative pour nous aborder, tant mieux ! Quand à nous, nous étions les amis de Julien depuis que nous lui avions adressé la parole. Il ne nous lâchait plus.
Il était de Paris, rentrait à la fac à la Sorbonne en octobre, surtout grâce au piston car il n’avait pas de grandes qualités intellectuelles. Son père, PDG d’une entreprise, n’avait pas pu prendre de congés en été et il faisait donc rater une semaine de classes à son petit frère qui était en quatrième. Son père ne s’occupait que de son boulot et se foutait de tout le reste. Sa mère était totalement folle d’après Julien, elle passait sont temps entre une ligne d’héroïne et un verre de whisky. Ils étaient venus avec leur gouvernante car, même en vacances, ils ne voulaient s’occuper de rien, surtout pas de leurs enfants. Dés la descente de l’avion sa mère était inquiète de savoir comme elle allait pouvoir se fournir en blanche. Elle se contentera d’alcool sinon. Ça risquait de se compter en litres. Son petit frère, Kevin, le suivait partout car il n’y a aucun garçon ou fille de son âge ici.
« C’est facile de draguer les filles ici ? » Nous demanda Julien. Ça commençait bien, je présumai que ça ne serait pas facile de draguer le garçon.
Sam 19 déc 2009
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