Avec un autre morceau de pizza il essuya la goutte qui perlait à mon gland. Il se leva et va récupérer la traînée qui bavait sur la porte pour en enrichir un coin du morceau qu’il savoura avec un
plaisir décuplé en me fixant perversement de ses yeux pour bien me montrer combien il aimait ça. Je le prend dans mes bras et on s’échangea un baiser fougueux, et alors une idée folle me passa par
la tête, un peu comme si je voulais lui montrer que je étais aussi pervers que lui, et même plus. Un peu aussi pour voir jusqu'où il irait pour moi. Je décalottai son gland pour récupérer avec mon
doigt la merde qui s’y était accumulée et je la déposai sur un morceau de pizza que je lui tendis. Ses yeux me montrèrent son étonnement, son incompréhension. Il pensait que je plaisantais mais je
ne plaisantais pas. Sans se dire un mot on s'observait intensément. Nos regards se disaient des choses que les paroles ne peuvent exprimer et parfois bien plus qu'un long discours. Nous aurions pu
paraître parfaitement immobiles, comme des chiens de faïence, pour un observateur extérieur mais ce n’était qu’apparence, nos yeux contenaient toute la richesse du monde, les dialogues les plus
essentiels, et mon cœur, je supposais que le sien aussi, battait d’un rythme effréné.
Tout à l'heure il voulait me montrer qu'il n'étais pas dégouté par ce que mon corps lui offrait en avalant mon sperme et maintenant il me montrait exactement l'inverse. Il saisit le morceau que
je tenais dans la main mais je ne voulus pas le lâcher. Je compris, à ce moment là, en voyant le regard de chien perdu que me lançait Alexandre, la folie que je faisais. Ce n'étais pas de une
preuve d'amour que je lui demandais. Je m'apercevais que j'étais en train de l'abaisser, de le salir, de le dégrader. Alors que nos yeux restaient attachés mon cerveau était en effervescence pour
tenter de trouver une porte de sortie. Il insista et rapprocha sa bouche sans décoller son regard du mien. Puis il examina le morceau de pizza comme pour confirmer ce qu'il y avait d'étalé
dessus. Il était hypnotisé par cet amas marron qui n'était pas du chocolat. Je vis dans son regard toute la tristesse du monde quand il comprit que, définitivement, il ne pourrait pas honorer le
cadeau atroce que j'avais voulu lui offrir. Un coin de mon cerveau remarqua son sexe débander. Le mien faisait de même.
- jette ça Alexandre, je déconnais.